Thursday, April 18, 2024
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Football/ Révolution : Révolution de la beauté intégrale barcelonaise

Le football tient de la beauté. Le FC Barcelone l’incarne par l’aboutissement d’une révolution qui a sa source au Brésil. Les feux d’artifice du Barça à Yokohama ce 17 décembre, éblouissants pour Santos (4-0), parachèvent la Révolution de la Beauté Intégrale initiée en 1970 par le Brésil de Mario Zagallo. L’Ajax et la Hollande de Rinus Michels avaient théorisé cette révolution de 1971 à 1974. Le Brésil de Télé Santana l’avait spiritualisée de 1980 à 1986. Le Milan A.C d’Arrigo Sacchi et Capello l’avaient intellectualisée de 1989 à 1994. La Colombie de Francisco Maturana l’avait angélisée de 1987 à 1990. Johan Cruyff et la Dream team barcelonaise l’avaient dogmatisée de 1990 à 1994. Les Galactiques de Del Bosque et Zidane l’avaient repeinte de 2000 à 2002.

La Beauté Intégrale avait trouvé en Didi, Menotti, Bob Paisley, Cruyff, Michel Hidalgo, Coco Suaudeau, Vanderlei Luxemburgo, Bielsa, ses chantres les plus connus. Elle trouve en Pep Guardiola son praticien le plus accompli, son nouvel héraut, son héros pour l’éternité qui la place dans la permanence, c’est-à-dire dans une quête d’infini.    

Détruire plutôt que construire

Une fois que le football avait franchi le stade d’exercice corporel ludique pour passer à celui de compétition organisée, la recherche de l’efficacité n’a cessé de tarauder les esprits des entraîneurs. Ne pas encaisser de but relève alors de l’instinct de survie, indépendamment de la qualité de la vie que l’on veut sauvegarder. D’où pendant plusieurs décennies le souci d’éloigner le ballon le plus que possible de son propre but et le faire atterrir le plus près possible du but adverse. Le travail du gardien consiste à bloquer les tirs adverses et à dégager le ballon à l’aveuglette. Les joueurs désignés, appelés, étiquetés « défenseurs » s’en trouvent déliés de toute responsabilité envers l’intelligence et l’esthétique. Leurs deux gestes fondamentaux : la charge et le dégagement du coup du pied en chandelle. Les Anglais peuvent alors parler de « Kick and rush », nous autres en Haïti de « Pike devan » ou « Pi lwen lakay ».  Le ballon voltige plus qu’il ne roule. Les footballeurs développent des réflexes plus que de la réflexion.

Nos ancêtres les Hongrois

Bien que l’historiographie du football ne dispose pas de documents vidéographiques consistants en l’espèce, il faut bien admettre que les Hongrois, Hidegkuti, Kokcis, Puskas, Czibor, Bozsik et les autres, entraînés par Gustav Sebes de 1950 à 1954, ont été les premiers à démontrer que l’ADN du football comporte de l’intelligence, de la créativité, de la collectivité, de l’individualité, de la fluidité (passing game), de la puissance (force et vitesse), de l’endurance, de l’habileté, mais aussi de la psychologie, le tout, combiné dans un parfait dosage, pouvant déboucher sur l’esthétique, donc sur l’art, entendez par là la production de chef-d’oeuvres.

Ainsi, rien d’étonnant que la Coupe du monde de 1954 fût si prolifique en buts, 5.36 de moyenne par match. Les attaquants avaient amélioré leur technique individuelle alors que les défenseurs en étaient encore au brut.

Tactique, Physique et réalisme

Et lorsque le nivellement technique par le haut commença en 1958 grâce au jeu des Brésiliens, ceux-là, particulièrement les Anglo-saxons et les Centre-Européens, qui avaient des difficultés à rivaliser sur le terrain technique, cherchèrent à compenser leur déficit par leurs qualités athlétiques, un mental d’acier et une discipline tactique toute militaire. Ils réussirent si bien que les Brésiliens crurent devoir se mettre dans leur sillage avec des fortunes diverses depuis 1974.  La parenthèse lumineuse, mais malheureuse au vu des résultats, de Télé Santana en 1982 et 1986, semblait alors ranger les Révolutionnaires de la Beauté Intégrale dans un cercle de rêveurs.

Étaient la règle durant les années 80-90, le marquage individuel, les footballeurs-athlètes, ne pas prendre de buts plutôt que d’en donner, allonger les passes dans la verticalité le plus que possible, remonter rapidement le terrain pour ne pas laisser du temps à l’adversaire, passer par les ailes pour contourner la surpopulation de l’axe, bien préparer les balles arrêtées, tenter sa chance par des tirs de longue distance, s’empresser de balancer le ballon dans les 16, 50 m adverses sans être sûr de la disponibilité d’un partenaire, tacler, tacler encore…

 Et les journalistes de constater et s’ébahir que les footballeurs de ce temps sont plus grands, plus forts, plus rapides et tutti quanti. On ne s’offusque pas de voir des footballeurs professionnels balancer de longues balles incertaines vers un attaquant isolé au cœur d’une défense surpeuplée ou défenseur dégager alors que le danger peut être conjuré par une passe.

La France mit 30 ans, de 1968 à 1998, pour réaliser le rêve de Georges Boulogne : se doter d’une équipe athlétique gagnante capable de rivaliser avec les Anglo-Saxons ou les Italiens. Plus que la mode, c’a avait l’air d’une fatalité. La remontée au score de 1-3 à 3-3 et la victoire aux tirs au but des Briegel, Dremler, Hrubesh, Rummenige face aux Giresse, Genghini, Tigana, Platini en 1982, tout comme le 2-0 quatre ans plus tard au Mexique, avaient achevé de convaincre les Français, qu’à un Zidane ou un Platini, il faut associer des monstres physiques de la carrure des Dessally, Thuram, Boghosian, Deschamps, Petit, Blanc, Leboeuf pour remporter la Coupe du monde de 1998 chez eux.

La flamme se maintient

En 1978, Menotti lui-même, malgré une profession de foi mille fois renouvelée dans la Révolution de la Beauté Intégrale à réaliser, préféra Ortiz à René Houseman, Americo Gallego à Norberto Alonso. Surtout, sur l’autel du réalisme et de l’expérience, Maradona lui-même fut sacrifié par el Flaco au bénéfice du sombre Larrosa. Menotti oublia le poète Ricardo Bochini d’Independiente. Ô paradoxe presque honteux, c’est Bilardo qui offrit des miettes au chauve « La Bocha » en 1986 par le remplacement de Burruchaga en fin de match contre la Belgique. Et si, à la fine intelligence et l’activité de fourmi d’Ardiles, le Flaco avait associé l’élégance d’Alonso et la poésie pleine d’efficacité de Bochini ! Aurait-il perdu la Coupe du monde ?

 Nul ne le sait, mais on voit chaque semaine depuis 2008 les poids plumes non moins poètes, Iniesta, Xavi, Messi, Busquets, tourner en bourrique des athlètes musculeux héritiers d’Americo Gallego en qui Menotti avait trouvé un vigile irremplaçable. Cependant, Olguin, Ardiles, Passarella, et un football offensif ancré dans l’esprit et le corps de tous les autres, Kempès en particulier, triomphèrent pour l’avenir de la Révolution de la Beauté Intégrale. Les grandioses perdants brésiliens de 1980-1986 rallumèrent la flamme avec un tel panache que la foi des fidèles du monde entier se revivifia. Mais l’écrasante majorité des entraîneurs nationaux, pachydermes, ne se laissèrent pas émoustiller. Ajax, Barcelone, Milan A.C continuèrent dans la voie en Europe. Nous crûmes même que Sacchi et Cruyff avaient accompli la Révolution. Ils y étaient presque. Valeriy Lobanovski en Sélection Soviétique et au Dynamo Kyev de 1984-1986 proposa un certain niveau de beauté qui n’était pas intégrale. Quelle finale en Coupe des Coupes, 3-0, contre l’Atletico de Madrid à Monaco en 1986 !  Télé Santana continuait inlassablement son sacerdoce à Sao Paulo F.C avec l’aide d’un subtil Palinha. Mais si les victoires en club du spirituel maître pouvaient consoler des déconvenues de la Seleçao, l’équipe pauliste manquait d’envergure pour atteindre l’intégralité de la beauté. Et la France hidalgolienne de 1984, dans la veine de la beauté certes, était cependant plus portée par un sublime Platini que par ce que la maturation de l’Histoire nous réservait : la Beauté Intégrale.     

La Révolution enfin aboutie

Les beaux créateurs portant nom Platini, Zico, Maradona, Gianini, Conti, Socrates, Antognoni, Schuster, Giresse, Hasler, Gascoigne, Scifo, Laudrup, Valderrama, Francescoli, Abedi, masquent à peine la forêt des besogneux. À 18 ans, Ronaldo sera jugé trop tendre pour entrer en cours de jeu contre l’Italie en finale de la Coupe du monde 1994. Vous souvenez-vous de Viola ? Mais Romario et Van Basten s’épanouissaient respectivement dans la Dream Team barcelonaise de Cruyff et la machine à broyer de Sacchi puis Capello animée par un intelligent Baresi et un Van Basten canonisé. Zidane, quant à lui, illuminera le ciel de Madrid. Le beau jeu n’est pas une chimère. Quelques « intégristes » y travaillent sérieusement, parmi eux Cruyff puis Van Gaal à Barcelone. Le haut lieu de la Révolution de la Beauté Intégrale : Barcelone et son école La Masia, en filiation directe de l’Ajax d’Amsterdam de Michels et Cruyff, observateur attentif du Jogo bonito brésilien.

Mecque de la passe, du mouvement permanent, de l’occupation compacte du terrain, de la course du ballon dans tous les sens, du démarquage circulaire, de l’orientation vers l’avant du bloc-équipe, du dribble utile, de la collectivité comme forme absolue de beauté, de l’individualité qui abolit l’individualisme, du changement de panorama, de la variété des formes. Le Football Total dans sa révolution aboutie.

Révolution du gardien promu libero : Valdez, plus que Van Der Sar        formé à l’Ajax – pas étonnant- Higuita, Roger Ceni de Sao Paulo ou Chilavert. Hommage à Beckenbauer joueur qui aurait été encore plus fort dans une telle équipe.

Révolution de la conception de l’espace en ce que d’une part un minimum de cinq-six mètres entre deux adversaires est nécessaire dans le  football traditionnel pour considérer que l’un est démarqué par rapport à l’autre, alors que dans la Révolution le fort dosage et l’harmonie des passes, la pureté des contrôles et une petite feinte de cheville, de la hanche, du buste, d’un vrai faux pas (appel-contre appel) voire des yeux, comportent un pouvoir de dilatabilité exponentielle de l’espace qui réduit presque à néant les projets adhésifs des adversaires. La multiplication des passes les saoule; le mouvement permanent démilitarise les tranchées, les buts sont comme des orgasmes pour joueurs et spectateurs, supplice pour les opposants. Observez attentivement Xavi, Alves, Iniesta, Messi, Thiago, Keita, Fabregas, Villa. Mais ne mourez pas après. 

D’autre part, et conséquence de ce qui précède, Barcelone attaque par le centre en priorité. Les une-deux courts, 1 à 5 mètres (celui de Messi avec Busquets pour le 2-0 contre le Real en demi-finale aller de Ligue des Champions le 27 avril 2011), les longs (celui de Messi-Adriano du 17 août 2011, Super Coupe d’Espagne, 3e but marqué par Messi 3-2)             sont létaux pour l’adversaire. Personne avant eux n’a autant possédé la science de la création des intervalles dans le camp adverse (Xavi pour Pedro en finale de la Ligue des Champions pour l’ouverture du score contre Manchester United, 3-1, 29 mai 2011).

Mais les couloirs, plus à droite qu’à gauche, Abidal n’est pas aussi adroit qu’Alves, sont exploités aussi avec bonheur. «  Quand on possède une terre, dit maître Cruyff, il faut exploiter toute sa surface ». Les multiples passes de but d’Alves sont éloquents à ce sujet. Le troisième but du dernier clasico, le 10 décembre 2011, marqué par Fabregas sur centre d’Alves, en est une illustration irréfragable. Le danger vient de partout, de tous les joueurs et sous toutes les formes.   

Révolution de la fonction de défenseur en ce que la notion de « défense » implique le repli sur son territoire, un espace à protéger. Or, Barcelone mène la guerre dans le territoire de n’importe quel adversaire. Des trois éléments constitutifs d’un match de football, le ballon, l’espace et l’adversaire, celui-ci préoccupe le moins Barcelone. Le ballon est sa préoccupation majeure parce que objet du plaisir des joueurs, source du spectacle de la beauté à offrir aux (télé) spectateurs et instrument de victoire.

 Donc, plus que d’en être le possesseur, le Barça doit en être le propriétaire. Récupération immédiate s’il échappe un moment au contrôle blaugrana. Gestion par passes pour le conserver. Accélérations individuelles et collectives pour marquer les buts. Comme ils sont en moyenne à 65 % dans la moitié de terrain adverse, ce sont les joueurs, que par commodité de langage nous appelons demis et attaquants, qui récupèrent le ballon le plus souvent des pieds de l’adversaire. Cette tâche est collective, car celui qui harcèle directement l’adversaire porteur du ballon a toujours près de lui, deux ou trois autres. Piqué n’est pas plus récupérateur que Busquets, celui-ci que Xavi ou Villa. Toujours par commodité de langage, disons que les joueurs les moins éloignés du gardien sont les « attaquants de support, récupérateurs de seconde vague », les plus éloignés les « attaquants de décision, récupérateurs de première vague ».

Révolution dans la notion de système en ce que d’abord, traditionnellement, les équipes changent de système d’un match à un autre après des échecs répétés ou après une grande compétition dominée par une équipe à succès. Guardiola, quant à lui, applique le 3-4-3 après le 4-3-3 ou 4-5-1 par souci d’efficience et par respect de ligne doctrinale. Ensuite, même en considérant les fonctions de chacun des joueurs comme tendanciellement récupérateur, organisateur et buteur, on verra que Messi, déclaré attaquant de pointe, passe plus de temps à côté de Xavi et Iniesta qu’entre les deux défenseurs centraux adverses. Que Fabregas, Messi et Villa ou Sanchez donnent le plus souvent dos à une ligne de touche pour toujours se mettre dans le sens du jeu en partant à la même hauteur que les milieux de terrain nominaux. Que l’entrelacement des soit disant lignes est constant. Toujours pour être commode, admettons alors que Guardiola applique aujourd’hui un système 3-7 ou 3-6-1. 

Révolution dans la notion de spécialité des joueurs en ce qu’eux tous, sauf Valdes, passent par des changements de rôle avec un égal bonheur. Masherano, estampillé l’un des tout meilleurs médians défensifs au monde, ne peut rivaliser avec le freluquet Busquets : il devient arrière central à succès. Celui-ci, quand il y a pénurie, se retrouve arrière central, tout comme Abidal ou Puyol, arrière central ou latéral selon les difficultés de l’effectif. Maxwell, arrière gauche réserviste, est parfois appelé à jouer milieu de terrain gauche ou ailier. Alves est arrière latéral droit, mais aussi milieu ou ailier. Piqué rappelle Beckenbauer ou Ronald « Blan » Koeman par la qualité de ses passes longues et sa capacité à assurer le surnombre au milieu du terrain. À part Busquets, médian défensif de métier et brillant dépanneur en défense centrale, qui peut affirmer sans nuancer que Xavi, Iniesta, Fabregas, Keita, Thiago Alcantara (ailier gauche contre Santos) sont demi défensif ou offensif, ailier ou attaquant de pointe… ?  Quand Borges, le Brésilien de Santos a la possibilité de marquer un but dans les 16, 50 m contre Barcelone à Yokohama, c’est Iniesta qui le gênait.

Messi la touche surnaturelle

Le cas Messi déconcerte au plus haut point. Ailier droit à l’envers quand il est titularisé à part entière en équipe première en 2006, son poste « naturel » était milieu offensif axial en 2003 ou 2004 quand il remplaça Navarro en match amical contre Porto et le Brésilo-Portugais Deco contre Espanyol. Guardiola surprit tout le monde quand il innova Messi attaquant de pointe face à une paire de défenseurs, Vidic et Ferdinand qui lui donnent chacun plus qu’une tête lors de la finale 2009 de Ligue des Champions remportée face à Manchester United 3-1. Mais le génial Argentin ne laissa pas pousser ses cheveux à ce poste, même si par myopie ou (encore) par commodité de langage ou de pensée, on continue à le présenter comme pointe dans ce qui n’est plus depuis fort longtemps le 4-3-3 ou 4-5-1 de Guardiola, ni non plus le 3-4-3.

L’entraîneur catalan a aidé Messi à se transformer en un navigateur conquérant du début du 21e siècle. Plus que les autres, il explore, découvre, connaît, maîtrise tout le terrain dans le cadre d’une architecture à géométrie variable. Il s’éloigne du but  adverse, mène le jeu à côté de Xavi et Iniesta. Messi est ce plus dont a besoin toute révolution, un Roi Mage, une espèce de touche surnaturelle qui fait tantôt planer la cause comme un rapace porté par l’air chaud ou une mer étale non moins invulnérable : c’est le temps de l’éloignement du but adverse, la multiplication des passes d’élaboration latérales ou en retrait en complicité des deux autres Rois Mages Iniesta et Xavi, des dribbles anodins de conservation; tantôt comme un séisme dont en Haïti nous connaissons les maux : c’est le temps du cisèlement des dernières passes, de la réduction des distances par la magie des accélérations en slalom ou des plongées dans le dos du bloc-défense adverse. Ce sont les buts comme d’autres épluchent des gousses d’haricots.   

La Révolution de la Beauté Intégrale s’est accomplie. On n’oubliera pas que le dernier cycle de cette révolution a commencé sous la houlette de Frank Ryjkard, meilleur médian défensif de tous les temps, formé à l’Ajax (décidément!), révélé au monde entier au Milan de Sacchi (la filière de la Beauté Intégrale), animé pendant trois ans par le Brésilien Ronaldinho (il ne manquait que lui). Les Sélections espagnoles d’Aragones championne d’Europe 2008 et championne du monde 2010 de Del Bosque ont aussi apporté leur tribut à la Beauté Intégrale. Guardiola y a remis son ouvrage avec une telle force de caractère et de conviction qu’on serait tenté de croire que c’est une autre histoire. Non, c’est l’évolution d’une révolution assurée par un idéologue satiné de praxis. Mais l’équipe encaisse trop de buts sur coup franc, et n’en marque pas assez, râle-t-on souvent. C’est quoi cette idée de demander à l’eau de la Mer morte d’être encore plus salée ou au miel d’être plus sucré ? Nous parlons de beauté. Plus loin que cette bande d’esthètes peut nous mener, c’est au fini. Ils mourront donc un jour. Ce sera leur dernier chef-d’euvre. Mais leur art est infinitude. Aux nouveaux héritiers, qui qu’ils soient, de jouer.

patricedumont21@hotmail.com

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