Séisme/Nouveau bilan (270,000 morts) : la presse internationale s’interroge sur la fiabilité du bilan dressé par le gouvernement haïtien
René Préval qui a participé à une réunion hier mardi en Equateur avec les chefs d’Etat de plusieurs pays de l’Amérique du Sud sur l’assistance que ceux-ci pourraient apporter pour aider la plus faible économie de l’hémisphère à faire face à la catastrophe aurait confié que le bilan du séisme officiel et non définitif s’établirait désormais à 270.000 cadavres.
Séisme/Nouveau bilan (270,000 morts) : la presse internationale s’interroge sur la fiabilité du bilan dressé par le gouvernement haïtien
René Préval qui a participé à une réunion hier mardi en Equateur avec les chefs d’Etat de plusieurs pays de l’Amérique du Sud sur l’assistance que ceux-ci pourraient apporter pour aider la plus faible économie de l’hémisphère à faire face à la catastrophe aurait confié que le bilan du séisme officiel et non définitif s’établirait désormais à 270.000 cadavres.
Ce chiffre prendrait en compte seulement les corps ensevelis dans des fosses communes par le Centre National des Equipements (CNE) et ne tiendrait pas compte des corps brûlés ou enterrés par des proches, ni ceux qui sont toujours sous les décombres. Comme c’est souvent arrivé depuis le 12 Janvier, la presse internationale s’est amusée à noter l’incompétence ou l’incohérence des autorités haïtiennes dans la gestion de la crise ou tout simplement sur les critères de collecte des informations sur le bilan de la catastrophe.
Cette phrase de l’Associated Press illustre bien la situation pas du tout confortable pour aucun haïtien. ‘’Des responsables haïtiens n’ont offert aucune explication convaincante sur la façon dont les informations ont été rassemblées pour ce bilan officiel – qui est passé de 111.481 morts le 23 Janvier à 150.000 le jour suivant, puis à 212.000 mardi et enfin 270.000 mercredi’’. L’agence a par ailleurs noté que le bilan fourni par le bureau du président Préval ce mercredi est supérieur de 40.000 à celui qu’avait annoncé la veille (mardi) la ministre de la Communication, Mme Marie Laurence Jocelyn Lassègue.
S’il est vrai que l’élan de solidarité spontané de la communauté internationale est formidable et grandement apprécié par le peuple haïtien, la tardive réaction des autorités de Port-au-Prince après la catastrophe, l’impression de tâtonnement laissée par les autorités qui semblent n’avoir jamais maîtrisé la situation et les hésitations des dirigeants haïtiens qui poussent la communauté à se tourner vers les ONG pour l’acheminement de l’aide humanitaire aux victimes ont été largement commentés dans la presse étrangère et certains journaux n’ont pas hésité à noter que si le pragmatisme des responsables haïtiens était là les premières minutes qui ont suivi le séisme, beaucoup de vies auraient pu être sauvées.