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Apôtre depuis une dizaine d’années d’un projet de Conférence Nationale pour réconcilier le pays avec lui-même et partir sur de nouvelles bases solides pour redonner vie et gout à des habitants qui n’ont plus foi dans l’avenir de leur pays, Dr Turneb Delpé est dégouté de voir que son message n’a jamais été entendu et pire, le pays s’enfonce dans l’abime et personne ne semble vouloir stopper l’hémorragie. |
Haut et fort hier samedi, à l’émission Ranmase sur Caraïbes FM, il a livré ses opinions et a sorti de son répertoire sa dernière retrouvaille : Haïti, dit-il, c’est un pays par défaut. «Oui, nous avons un territoire, des habitants mais, plus rien puisque le pays n’est pas administré et nous continuons à nous leurrer en fonctionnant comme si tout était parfait dans le meilleur des mondes», déclare encore le coordonnateur général du PNDPH dont le parti vient de célébrer à New York la semaine dernière les 35 ans de son existence.
Le politologue Gracien Jean (première participation à l’émission), comme pour donner raison au Dr Delpe, parle lui-même de l’Etat «peuplade » , c’est-à-dire une organisation avec un chef de bande avec plusieurs petits chefs gravitant autour de lui et qui n’a aucune vision ni aucun plan pour changer le sort de son peuple. Le professeur Dore Guichard qui s’est présenté comme le représentant de la présidence à l’émission s’est senti visé par ces accusations (tout au moins son chef) concernant la déliquescence observée au niveau de l’Etat et a contesté les deux arguments émis plus haut pour indiquer qu’on est plutôt en présence d’un Etat faible et que la nouvelle administration du président Martelly fait de son mieux pour remédier à certains aspects de ces manquements.
L’Ingénieur Edgard Leblanc Fils, ex-coordonnateur de l’OPL et l’agronome Jean André Victor en tête se sont sentis offusqués par cette déclaration qui ne serait que ‘’pure fabulation’’. L’ancien président du sénat parlera lui-même de propagande répandue sur le Net par le professeur Guichard pour induire le peuple en erreur et lui faire croire qu’il y a une équipe au travail alors qu’en réalité tout va très mal. Le Dr Delpé est revenu à la charge pour accuser le pouvoir de capitaliser sur des petits détails qui sont des interventions ponctuelles pour gérer le quotidien alors qu’il essaie de leur faire passer pour des réformes structurelles dans le cadre du changement et de la rupture promise. « Le président Martelly prend les haïtiens pour des ignorants et des canards sauvages », s’est emporté l’ancien sénateur du FNCD. Devant l’insistance de Dore Guichard à faire croire qu’il y a une volonté de la part du chef de l’Etat de faire avancer les choses et de rompre avec les pratiques du passé consistant à se servir (de l’Etat) et non servir la population, l’ancien directeur de l’ODVA a mis le professeur Guichard en défi de citer un seul exemple qui prouve cette nouvelle dynamique dans la gestion de la chose publique, particulièrement sur la question de l’environnement (sujet en discussion à ce moment).
Après des minutes de recherches sur son ordi, Dore Guichard est revenu avec quelques activités comme le lancement d’un programme de reboisement dans le Sud du pays et il a été évidemment pris à partie par l’ Agr. Victor qui lui a informé que c’était des activités sans lendemain et que le chef de l’Etat gaspille l’argent du peuple puisqu’il n’a aucun plan, aucune vision dans le domaine de l’environnement. « Oui, il existe un plan », répond Dore Guichard. « Lequel », interroge alors l’agronome Victor qui n’a obtenu aucune réponse et il a indiqué que le dernier plan remonte à 2005 et encore, faudrait-il qu’il soit révisé, corrigé et augmenté. Expert dans le domaine, Jean André Victor qui a donc maitrisé parfaitement bien son sujet a réduit Dore Guichard au silence et a indiqué que l’Administration du président Martelly doit cesser de dépenser dans ce domaine sinon il fera plus de tort que de bien. A titre d’information, le dirigeant de la FAN (Fédération des Amis de la Nature) a révélé que 2 milliards de dollars sont gaspillés tous les ans dans une mauvaise gestion de l’Environnement. « Il faut stopper l’hémorragies », a encore dit M. Victor.
Arrivé à la rescousse d’un Doree Guichard visiblement dépassé et à la rue par les coups de boutoir du froid mais combien efficace agronome Jean André Victor, Mario Dupuy, membre du cabinet et conseiller du président a légèrement fait mieux en essayant de calmer le jeu et reconnaitre, à demi-mot, certaines faiblesses de l’équipe actuelle mais, il n’allait pas tarder à se retrouver lui aussi envahi par la pugnacité de Turneb Delpé qui, connaissant le zèle et le don de l’ancien porte-parole du président Aristide pour la propagande, a voulu d’entrée contrer le plan de M. Dupuy. Celui-ci qui présentait M. Martelly comme un homme d’ouverture et de dialogue qui aurait tendu la main à la classe politique parce qu’il sait qu’il ne peut à lui tout seul résoudre les problèmes du pays a été vite démenti par les dirigeants politiques présents dans ce panel et en particulier le Dr Delpé qui se rappelle de la dernière rencontre du chef de l’Etat avec les partis ou il a carrément agressé ces derniers par ces propos accusateurs et provocateurs.
« C’était tellement scandaleux que certains dirigeants politiques sont partis avant même la fin de la rencontre avec la promesse de ne plus répondre aux prochaines invitations de M. Martelly ». Mario Dupuy avait eu du mal à expliquer son travail auprès du président Martelly. Pensez-vous M. Dupuy que depuis votre arrivée au palais national auprès du président qu’un seul de vos conseils n’a jamais été suivi ? Evasif, le conseiller du président Michel Joseph Martelly Martelly a donné une réponse qui n’a convaincu personne, sans doute même pas lui-même.Victor qui a donc maitrisé parfaitement bien son sujet a réduit Dore Guichard au silence et a indiqué que l’administration du président Martelly doit cesser de dépenser dans ce domaine sinon il fera plus de tort que de bien.
A titre d’information, le dirigeant de la FAN (Fédération des Amis de la Nature) a révélé que 2 milliards de dollars sont gaspillés tous les ans dans une mauvaise gestion de l’Environnement. « Il faut stopper l’hémorragies », a encore dit M. Victor. Arrivé à la rescousse d’un Doré Guichard visiblement dépassé et à la rue par les coups de boutoir du froid mais combien efficace de l’agronome Jean André Victor, Mario Dupuy, membre du cabinet et conseiller du président a légèrement fait mieux en essayant de calmer le jeu et reconnaitre, à demi-mot, certaines faiblesses de l’équipe actuelle mais, il n’allait pas tarder à se retrouver lui aussi envahi par la pugnacité de Turneb Delpé qui, connaissant le zèle et le don de l’ancien porte-parole du président Aristide pour la propagande, a voulu d’entrée contrer le plan de M. Dupuy. Celui-ci qui présentait M. Martelly comme un homme d’ouverture et de dialogue qui aurait tendu la main à la classe politique parce qu’il sait qu’il ne peut à lui tout seul résoudre les problèmes du pays a été vite démenti par les dirigeants politiques présents dans ce panel et en particulier le Dr Delpé qui se rappelle de la dernière rencontre du chef de l’Etat avec les partis oû il a carrément agressé ces derniers par ces propos accusateurs et provocateurs.
«C’était tellement scandaleux que certains dirigeants politiques sont partis avant même la fin de la rencontre avec la promesse de ne plus répondre aux prochaines invitations de M. Martelly ». Mario Dupuy avait eu du mal à expliquer son travail auprès du président Martelly. Pensez-vous M. Dupuy que depuis votre arrivée au palais national auprès du président qu’un seul de vos conseils n’a jamais été suivi ? Evasif, le conseiller du président Michel Joseph Martelly Martelly a donné une réponse qui n’a convaincu personne, sans doute même pas lui-même.
