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Mercredi prochain 2 novembre 2011, la France littéraire connaitra le nom du lauréat du prix Goncourt. C’est le prix littéraire le plus prestigieux de l’Hexagone. La dernière fois ( et la première fois aussi) qu’un Caribèen créolo-francophone l’avait décroché, c’était en 1992 avec Texaco du Martiniquais Patrick Chamoiseau. Aujourd’hui, il y a un écrivain haïtien qui est sur la dernière liste des derniers quatre qui ont été retenus. C’est Lyonel Trouillot pour son roman La belle amour humaine (Actes Sud). Les trois autres prétendants sont: Sorj Chalandon pour Retour à Killy begs (Grasset), Alexis Jenni pour L’Art français de la guerre (Gallimard) et Carole Martinez pour Du Domaine des Murmures (Gallimard). |
Près de la moitié de l’oeuvre littéraire de Trouillot est publiée chez Actes Sud, une relative “petite et jeune maison d’édition” quand on la compare aux grosses machines que sont Gallimard, Grasset, etc. Mais au cours des années 1990, Actes Sud a formidablement progressé et augmenté son capital financier. Elle a créé la surprise en donnant un Goncourt en 2004 avec Le Soleil des Scorta du romancier Laurent Gaudé qui a vendu 400.000 exemplaires. Elle a donné aussi une Femina avec la Canadienne Nancy Huston pour Lignes de faille et même un Nobel avec Gunter Grass.
Lyonel Trouillot semble être bien positionné pour recevoir le Goncourt mercredi prochain 2 novembre. Ce serait le couronnement pour cet écrivain qui écrit aussi bien en français qu’en créole et dont le dernier texte de fiction que j’ai lu est Yanvalou pour Charlie que j’ai recensé pour Haitian Times et certains forums haïtiens.
Bonne chance, Lyonel Trouillot!
