Thursday, April 25, 2024
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Ranmase : «Démanteler la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti» souhaite Camille Chalmers de la PAPDA

Heureusement qu’il y avait à l’émission (pour une heure environ) l’ambassadeur Edwigde Lalanne pour le volet CIRH (Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti)  et l’ancien député Garry Guiteau pour le volet politique sinon, le discours prédominant  serait l’absolue nécessité du démantèlement de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction  ou la non-élection ayant conduit à la situation insolite actuelle.

Heureusement qu’il y avait à l’émission (pour une heure environ) l’ambassadeur Edwigde Lalanne pour le volet CIRH (Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti)  et l’ancien député Garry Guiteau pour le volet politique sinon, le discours prédominant  serait l’absolue nécessité du démantèlement de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction  ou la non-élection ayant conduit à la situation insolite actuelle. Camille Chalmers de la PAPDA (Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif), les sénateurs Edmonde Supplice Beauzile et Jean William Jeanty, les dirigeants du REPAREN, Mme Judy C. Roy et Bernard René se sont évertués, pendant  toute l’émission, à démontrer  la totale dépendance du pays par rapport à l’étranger et l’aliénation de notre souveraineté. Le dirigeant altermondialiste croit même qu’ il importe aujourd’hui d’évaluer la CIRH et que de toute façon, le constat est patent, la Commission Intérimaire pour la Reconstruction est une entité qui a échoué et le temps est venu de tirer les conséquences de cet échec.

Le sénateur Jeanty estime lui que Bill Clinton fait pression sur les nouvelles autorités pour reconduire Jean Max Bellerive à la primature et ainsi continuer la même politique d’échec qui  a voulu le tableau de misère et de désespoir aujourd’hui.  Edmonde Supplice Beauzile n’est pas différente dans ses analyses. Elle estime que les plateformes politiques qui avaient choisi de boycotter les élections avaient raison car, en fait, il n’y a rien de nouveau sous le soleil car, le blanc s’est servi des collabos haïtiens pour asseoir sa domination.  Edwidge Lalanne n’est pas d’accord avec l’idée de capoter la CIRH car, d’après lui, nous n’avons aucune alternative claire. : « L’idée est excellente mais, Camille Chalmers doit être d’accord qu’aujourd’hui nous n’avons pas les moyens de démanteler la CIRH ».

Réponse à vif de M. Chalmers qui dénonce un discours mystificateur, une position idéologique récurrente qui ont montré leur limite à travers le temps. Judy C. Roy parle elle-même de vieux clichés (pito ou led nou la) alors qu’avec  la volonté et si l’on cherche les moyens de sa politique, on peut bien soulever des montagnes.  Revenant sur la question des élections et le semblant revirement des plateformes politiques dont celle de la sénatrice Edmonde S. Beauzile, l’ancien premier secrétaire de la chambre basse, Garry Guiteau déclare ne pas partager la position de ses collègues de l’opposition qui avaient choisi de bouder ces élections en même temps qu’il dénonce la tentative de récupération des élus de l’Alternative en particulier par ces dirigeants.

«Ces dirigeants avaient signifié au CEP pour qu’il n’utilise ni l’emblème, ni le logo de leur parti aux élections et voilà qu’aujourd’hui  ils montent au créneau pour défendre les candidats de ces partis en ballotage dans ce second tour »,  s’est emporté l’ancien parlementaire qui n’en veut pourtant à ses anciens camarades. « S’ils avaient décidé de mettre leur poids dans la balance, peut-être que nous aurions plus d’élus pour dénoncer le projet de la CIRH au parlement mais, on doit oublier les vielles rancœurs et les rancunes pour avancer ensemble », a dit Garry Guiteau.

Le ministre des TPTC, l’ingénieur Jacques Gabriel était passé à l’émission pour répondre à la sénatrice Beauzile qui avait indiqué que des firmes étrangères exigeant  un million de dollars/km de route ont été mises de côté dans des contrats alors que des compagnies haïtiennes qui auraient donné des pots de vin bénéficient des mêmes contrats pour la somme astronomique de 2.6 mns de dollars/km. Le ministre a indiqué que ceci ne s’est pas fait sous son administration aux Travaux Publics et que généralement les contrats étrangers sont donnés par les donateurs aux firmes étrangères sans que les autorités haïtiennes aient leur mot à dire là-dessus. Jacques Gabriel qui a eu des échanges fructueux avec les autres panélistes en a profité pour fournir quelques  détails relatifs à quelques autres projets en cours d’exécution dans le pays. 

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