Wednesday, April 24, 2024
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Le jeu se corse pour le Président Privert. Les parlementaires hostiles au Chef de l’Etat veulent lui indiquer la porte de sortie

Pour de nombreux observateurs de la situation politique, le Président Provisoire Jocelerme Privert vit une crise majeure au Palais National. Tout juste revenu de New-York où il a pris part à la signature de l’accord de Paris sur les changements climatiques, le Président Privert n’a toujours pas trouvé la formule idéale pour faire avaler la pilule de la commission de vérification et d’évaluation des élections de 2015 à ses détracteurs dont une partie de l’International.
A la Chambre des Députés, à majorité PHTK et alliés, l’on semble convaincu que les jours du Président Privert seraient comptés rien qu’un pensant au 14 mai, date qui devait consacrer la prestation de serment d’un nouveau Chef d’Etat élu.

Dans une correspondance adressée au locataire du Palais National en date du 26 avril 2016 et portant la signature du Président de la Chambre des Députés, Cholzer Chancy, il a fait part de « la décision des Présidents des différents blocs de décliner une rencontre avec le Président de la République prétextant que cette rencontre devait plutôt porter sur l’accord du 5 février et particu;ièrement sur la date butoir du 14 mai 2016 ».

Selon cette correspondance, il est impératif que « les Présidents des différents blocs puissent ensemble débattre des différentes positions à prendre d’urgence pour assurer la continuité institutionnelle et la poursuite du processus électoral entamé en 2015 ».

Sur sa page Facebook, le Député de Delmas, Gary Bodeau, a clairement indiqué : « Les jours du Président Provisoire @JocelermePrivert sont comptés. Deux solutions s’offrent à lui…A suivre »

L’APH, groupe auquel appartient le Parlementaire, par la voie de son Président Rony Célestin a prédit que le Président Provisoire n’avait d’autres alternatives que de remettre le pouvoir au Premier Ministre Enex Jean-Charles avant la fin de son mandat qui avait été clairement défini dans l’accord du 5 février. « Si le Président Privert n’a pu organiser des élections, sa présence à tête de l’Etat n’est plus d’actualité » a affirmé d’un ton le parlementaire élu sous la bannière du PHTK.

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