Me Mario Beauvoir, Commissaire de Gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince n’aura pas pris beaucoup de temps pour répondre à Me Danton Léger, Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince suite à une requête de ce dernier lui demandant de mettre à sa disposition l’ancien Président Jean Bertrand Aristide à cause de ses “propos prêtant à équivoque durant la campagne électorale appelant au « Dechoukay » si les élections devaient être renvoyées et hypothéquer l’installation d’un nouveau président le 7 fervrier 2017.
Dans une correspondance responsive, Me Mario Beauvoir informe que suite favorable ne pouvait être donnée à la requête du Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince en raison du fait que le CEP, l’autorité compétente en la matière était déjà saisi de l’espèce et que le parquet ne pouvait se saisir à son tour.
Maitre Mario Beauvoir sur un autre plan n’a pas manqué de faire remarquer que ladite requête de Me Léger était inopportune en la circonstance compte tenu du besoin constant de sérénité que requiert le processus électoral.
Pour le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de première Instance de la Croix Des Bouquets, en sa qualité d’autorité publique, toute mesure ou décision qui risque de troubler l’atmosphère électorale ou l’ordre public est à éviter.
Suite à cette correspondance de Me Beauvoir à son collègue Me Léger, l’ancien Président Jean Bertrand Aristide n’a pas à se faire de souci et une audition de ce dernier au parquet de Port-au-Prince n’est pas pour demain. Quant à Me Danton Léger, il n’est pas sûr que les derniers développements sur ce dossier soient à son goût.