Dans le cadre du respect du calendrier électoral le processus d’inscription ou de confirmation de participation des partis ou plates-formes politiques aux prochaines élections législatives, municipales, locales et présidentielles a pris fin le vendredi 20 mars 2015.
Il est à noter que plusieurs responsables de partis politiques étaient montés au créneau dès la publication du calendrier électoral pour dénoncer les délais accordés par le CEP pour les principales étapes du processus électoral dont l’inscription des formations politiques désireuses de prendre part aux prochaines joutes. Des revendications que le CEP avaient tout bonnement ignoré maintenant les dates initialement retenues car il faudra à tout prix que le nouveau Président élu puisse prêter serment le 7 février 2016 devant un parlement fonctionnel.
Durant toute une semaine plusieurs responsables de formations, certains assez connus du public, d’autres très peu connus et une grande majorité des anonymes se sont rués vers l’organisme électoral afin de se faire enregistrer. Vendredi minuit, 192 partis politiques étaient dûment inscrits ou confirmés. Ils prétendent tous ou presque, qu’ils auront des candidats à tous les niveaux. Il est à croire que pour les élections à venir le pays risque de battre son propre record du nombre de candidats à différents postes électifs.
Bon nombre de partis ou regroupements qui étaient jusque-là réticents à prendre le train électoral sous l’ère Martelly se sont finalement résolus à monter à bord prétextant qu’au delà de « la rue » tous les moyens étaient légitimes pour venir à bout de ce régime.
Cette semaine le CEP devra rendre public la liste finale des partis habilités à prendre part aux prochaines compétitions électorales. Pour l’heure les dossiers soumis au CEP sont sujets à des études minutieuses en attendant le verdict final. Sur les 192 inscrits, difficile de pronostiquer sur le nombre de partis qui seront retenus mais il est pratiquement certain qu’il y aura des grincements de dents assortis de contestations enflammées une fois que l’organisme électoral aura publié cette fameuse liste.
