Afin de relancer le processus électoral, le Conseil Electoral Provisoire, lors d’une conférence de presse le mardi 5 avril 2016. a annoncé un plan d’action reposant sur 4 volets afin d’atteindre les objectifs fixés. Ce plan d’action vise en tout premier lieu une évaluation de la machine électorale et de son fonctionnement, des disponibilité de ressources matérielles, humaines et financières.
Le Président du CEP, Léopold Berlanger a annoncé également des dispositions dans le but de statuer sur la situation du personnel vacataire ainsi que les arriérés et dettes de l’institution électorale. Le second point fort du plan d’action du nouveau CEP consiste à favoriser un dialogue entre le Parlement, l’Exécutif, les acteurs politiques, la société civile afin de permettre une gestion rationnelle et transparente du processus.
Pour les nouveaux membres du CEP, il est primordial de prendre des mesures pour ramener la confiance du citoyen dans le processus électoral. A travers ce dialogue le CEP entend prendre en compte les préoccupations et propositions des différents acteurs qui y sont impliqués. « Le processus électoral demande plus de transparence et de rigueur dans sa gestion » a fait savoir le patron du CEP qui a également fait état de la nécessité de l’application d’un code d’éthique pour les membres de l’institution afin d’éviter toute dérive de ces derniers.
Le CEP à travers le 3ème point de son plan d’action compte travailler avec l’exécutif et l’international en vue du renforcement de la machine électorale et poser des jalons pour un réaménagent des rapports entre ces derniers dans le souci de garantir une autonomie de la machine électorale. Enfin, l’organisme électoral compte statuer sur les élections municipales tout en prenant en compte le cas des élus, 59 cartels qui ne font l’objet d’aucune contestation et les cas de 81 autres qui sont par devant le Bureau du Contentieux Electoral National.
