PAR YVES CAJUSTE – Le Qatar accueille ce dimanche la 22ème Coupe du Monde Football sous un déluge de critiques allant de soupçons de corruption dans l’attribution de ce mondial à la violation des droits des travailleurs notamment Népalais embauchés pour la construction des stades et autres infrastructures sans oublier un bilan écologique désastreux. Selon les propres estimations de la FIFA, cette coupe du monde émetra plus de 3.6 millions de tonnes de CO2 (5 fois plus selon des spécialistes).
En effet, depuis environ deux ans, de nombreuses organiisations des droits de l’homme dont Amnesty International sont montées au créneau pour dénoncer les mauvais traitements infligés aux travailleurs-migrants par le gouvernment qatari. Des enquêtes menées par des médias occidentaux ont révélé la mort de plus de 6500 migrants travaillant dans la construction au Qatar au cours de ces dernières années.
Alors que tout est fin prêt pour la journée inaugurale du plus grand événement sportif sur notre planète, les mots d’ordre de boycott fusent de toutes parts.
“Le boycott de la Coupe du Monde aura ses limites , masi le Qatar ne sortira pas indemne”, c’est le titre d’un article paru sur le site web “LACONVERSATION.COM” sous la plume de Christian Bergeron, Professeur à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa. Sociologue et chercheur (PhD) dans le domaine de la Francophonie. Il est également professeur à la Faculté des sciences humaines à l’Université Saint-Paul dans le domaine de l’éducation autochtone. Ses sujets de recherche, d’expertise et d’intérêt : Sociologie de la santé, Education, Identité, études fémininistes et de genre, Idéologies Linguistiques et représentations des langues, etc …
Le professeur Christian Bergeron était l’invité de CAMERA MOSAIQUE sur MCTV pour parler des mouvements de protestation contre l’organisation de la Coupe du Monde de Football au Qatar.
