Port-au-Prince – Par YPM – Le 12 janvier 2010, Haïti a été frappé par un séisme dévastateur d’une magnitude de plus de 7 sur l’échelle de Richter. L’épicentre se trouvait à environ 25 kilomètres à l’ouest de la capitale, Port-au-Prince.
Selon toutes les statistiques, le bilan humain a été catastrophique, avec des centaines de milliers de personnes décédées et des millions d’autres affectées de manière directe ou indirecte. Ce tremblement de terre a eu des conséquences tragiques, entraînant des destructions massives, des pertes en vies humaines considérables et des déplacements de population.
Les infrastructures déjà fragiles d’Haïti ont été gravement endommagées particulièrement au niveau de la capitale et certaines villes du département de l’Ouest, y compris des bâtiments gouvernementaux, des écoles et des hôpitaux. Les internationaux ont afflué pour fournir une aide humanitaire, mais les défis logistiques, l’ampleur des dégâts et la vulnérabilité des communautés ont compliqué les efforts de secours.
14 ans après ce séisme, les traces de la catastrophe persistent. Les prétentions mises en la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH), une commission mixte qui avait pour responsabilité fondamentale de coordonner le processus de la reconstruction d’Haïti n’ont pas su porte les fruits escomptés. Qui pis est le tremblement de terre de janvier 2010, aura laissé en héritage une nouvelle bidonville dirigée par un puissant chef de gangs qui contrôle Canaan.
