L’insécurité : le grand mal – Tout le monde en parle
Le président du sénat et de l’Assemblée Nationale, le Dr Kelly Clédor Bastien a du hausser le ton pour demander des efforts de la part de la Police Nationale d’Haïti qui doit, a-t-il dit, se secouer pour garantir la sécurité des vies et des biens à l’occasion des fêtes de fin d’année. Et il n’est pas le seul face à la recrudescence des actes de banditisme et d’assassinat dans la région métropolitaine depuis quelques semaines.
L’insécurité : le grand mal – Tout le monde en parle
Le président du sénat et de l’Assemblée Nationale, le Dr Kelly Clédor Bastien a du hausser le ton pour demander des efforts de la part de la Police Nationale d’Haïti qui doit, a-t-il dit, se secouer pour garantir la sécurité des vies et des biens à l’occasion des fêtes de fin d’année. Et il n’est pas le seul face à la recrudescence des actes de banditisme et d’assassinat dans la région métropolitaine depuis quelques semaines.
Des dirigeants politiques comme Evans Paul (KID) ou Victor Benoît (Fusion) se sont mis de la partie pour dénoncer cette situation qui a plongé plusieurs dizaines de famille dans le deuil et la détresse. A la différence du président du sénat, les leaders politiques de l’ancienne opposition à lavalas rendent responsable le président René Préval en ce sens que celui-ci s’appuie sur la relative baisse du phénomène depuis un à deux ans pour vanter les mérites de son administration alors qu’il n’a rien fait pour consolider les acquis et mettre plus de moyens à la disposition des agents de la force publique pour que ceux-ci soient en mesure de continuer à servir la population.
Le président de la Chambre basse, Levaillant Louis Jeune a lui-même établi une différence entre insécurité et banditisme pour indiquer que la situation est plutôt passagère et qu’elle est liée la conséquence de l’approche des fêtes de fin d’année. « Les bandits cherchent de quoi à se mettre dans la poche pour fêter la Noël et la nativité et qu’il revient à la police d’agir pour empêcher ce fait », a-t-il dit minimisant ainsi la responsabilité du gouvernement dans le phénomène. «D’ailleurs, a-t-il poursuivi, la sécurité totale n’existe aujourd’hui dans une aucune société au monde».
Il faut dire que rien que pour les deux semaines écoulées, plusieurs citoyens dont des entrepreneurs, des commerçants (M. Ligondé et des gens qui l’accompagnaient dans sa voiture), des étrangers (le journaliste italien Francesco Fontoli) sont tombés sous les balles assassines de bandits qui n’ont toujours pas été inquiétés. La police avec son commandant en chef Mario Andrésol ont promis de tout faire pour mettre ces individus hors d’état de nuire ; des dispositifs particuliers de sécurité seront pris pour garantir le succès (du point de vue de la sécurité) des fêtes de fin d’année.