La séance devant aboutir à la présentation de l’énoncé de politique générale du Premier nommé Jean Henry Céant serait vraisemblablement toujours dans l’impasse. Au niveau de l’Exécutif, des conseillers spéciaux du Président de la République auraient indexé sans broncher le parlement qui serait à la base de ce blocage. Dans l’entourage du Chef de l’Etat, on déplore le fait que la séance tant attendue pour la présentation de l’énoncé de politique du notaire Céant soit tout simplement gelée. A en croire des proches du Palais National, à force de faire monter les enchères, de multiplier des exigences dans le cadre de la formation du prochain Cabinet Ministériel, l’on craindrait que l’institution qu’est le Parlement ne se transforme en un « espace de marchandages ».
Le Président du Sénat de la République, Joseph Lambert n’a pris du temps pour réagir face à de telles assertions, en dénonçant l’arrogance et les prétentions de certains conseillers du Président de la République de vouloir leur faire la leçon. S’il faut croire le Sénateur Joseph Lambert, avec le rapport de la commission devant statuer sur les documents du Premier Ministre nommé qui a été remis au bureau, le Sénat est prêt à inviter le successeur désigné et nommé de Jack Guy Lafontant à présenter son énoncé de politique générale. Néanmoins ce dernier, suivant les exigences constitutionnelles devra acheminer au Parlement la déclaration de l’énoncé de sa politique générale 48 heures avant la séance y relative fait remarquer Joseph Lambert.
Aves des accusations et contre accusations tant du côté du Champ-de-Mars que du côté du Bicentenaire, des voiles d’ombre entourent le destin de Jean Henry Céant qui devra inévitablement utiliser jusqu’à la dernière seconde la renommée « d’homme de dialogue » qu’on lui prête pour négocier, séduire, donner, allouer, voir sacrifier afin de satisfaire les intérêts des différents protagonistes s’il compte bien regagner la Primature.
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