Friday, December 6, 2024
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Et si René Préval voulait envoyer un signal à Jean-Bertrand Aristide

Affaire Téléco / Justice américaine : Et si René Préval voulait envoyer un signal à Jean-Bertrand Aristide
Moins de deux semaines après les virulentes critiques de Jean Bertrand  Aristide à l’encontre de son ancien compagnon politique et ami (son marassa René  Préval) accusé de gestion désastreuse de la chose publique, les autorités haïtiennes viennent de procéder à l’arrestation d’un ancien directeur général  adjoint de la Téléco (Télécommunications d’Haïti S.A), Jean René Duperval et sa  déportation vers les Etats-Unis a été rendue effective le lendemain même, sans  tambour ni trompette.

Affaire Téléco / Justice américaine : Et si René Préval voulait envoyer un signal à Jean-Bertrand Aristide
Moins de deux semaines après les virulentes critiques de Jean Bertrand  Aristide à l’encontre de son ancien compagnon politique et ami (son marassa René  Préval) accusé de gestion désastreuse de la chose publique, les autorités haïtiennes viennent de procéder à l’arrestation d’un ancien directeur général  adjoint de la Téléco (Télécommunications d’Haïti S.A), Jean René Duperval et sa  déportation vers les Etats-Unis a été rendue effective le lendemain même, sans  tambour ni trompette.

L’homme en question faisait l’objet d’un mandat  international de même que l’ancien directeur général de la compagnie, Alphonse  Inévil accusé tout comme son bras droit d’avoir traité, de manière illégale et  absolument frauduleuse, avec une entreprise américaine pour des droits des  appels internationaux dont les profits qui se chiffrent à plusieurs millions de  dollars ont été détournés sur des comptes personnels et/ou sur  ceux de l’ex-président Jean Bertrand Aristide aux Iles Turcs and Caïcos.

La  justice américaine qui enquête depuis près de deux ans (et même plus) sur cette affaire a déjà envoyé des citoyens américains derrière les barreaux et elle  aurait, dans ses tiroirs, plusieurs autres noms de personnalités importantes  haïtiennes qu’elle aurait ciblées et pour lesquelles elle pourrait, à tout  moment, déclencher une procédure de déportation pour qu’elles soient obligées de  répondre de leurs forfaits.  Qui sont-ils ces gros bras ? Jean Bertrand Aristide  est-il lui aussi visé ? On n’en sait trop mais, le timing de l’action de la  police haïtienne (la DCPJ) fait penser que le suspect (Jean René Duperval) était  peut-être sous contrôle et qu’un signal venant sans doute d’en haut aurait donné  le feu vert pour commencer à faire trembler (dans leur culotte) de gros bonnets  sans doute devenus aujourd’hui gênants pour le numéro un haïtien.

On se rappelle en effet un passage de l’intervention de Jean Bertrand  Aristide sur Radio Solidarité la semaine dernière :’’J’avais couru le risque de  te faire venir à Washington parce que j’avais la conviction que ta vie était  menacée à l’ambassade où tu t’étais réfugié en Haïti ; d’autres y compris des  diplomates étrangers croyaient que je devais agir autrement et pourtant je  l’avais fait, pour toi ‘’, avait rappelé l’ancien prêtre-président à l’endroit  de son ancien ‘’frère siamois’’ comme pour bien lui montrer sa trahison  caractérisée avec la mise à l’écart de La Fanmi Lavalas, la formation politique  de JBA du processus électoral et des affaires politiques du pays et aussi la  persistance de son exil sud-africain. René Préval a pour lui la discrétion (il  ne parle pas, il agit) et le sang froid (la revanche, dit-on, est un pain qui se  mange à froid); il a peut-être sa façon pour rappeler à Jean Bertrand Aristide qu’il lui avait rendu la pareille en bien des  fois, notamment à son arrivée au pouvoir (pour le 2e mandat) quand, bravant les  protestations et les suspicions d’encourager la corruption et les dilapidations  des fonds de l’Etat dont son ami et frère de lutte s’était rendu coupable du  temps de son administration comme premier responsable des deniers publics, il  avait fait lever la plainte du gouvernement provisoire (Boniface-Latortue) à  Miami déposée justement à l’encontre de JBA.

Le chef de l’exécutif se sentirait  tellement secoué par les flèches de l’homme de Pretoria (lieu d’exil de Jean  Bertrand Aristide) qu’il aurait sans doute décidé de lui rendre la vie dure en  permettant à la justice américaine d’enquêter dans l’entourage très serré de  l’ancien homme fort d’Haïti et comme ça, il aurait d’autres chats à fouetter pour ne pas avoir du temps pour mobiliser ses  ‘’bases’’ des quartiers ‘’chauds’’ de la capitale et ainsi compliquer  l’existence d’un René Préval qui se la coule douce aujourd’hui dans les bras de  sa nouvelle dulcinée (Mme Elisabeth Délatour Préval).

Si tout cela se confirme et qu’en réalité René Préval ne chercherait qu’à  occuper l’esprit de son vieil ami sans réelle volonté de le nuire pour de bon,  il peut se trouver devant une catastrophe dont il n’aurait pas mesuré l’ampleur. C’est comme le plaisantin qui allume le feu avec espoir qu’il pourrait  l’éteindre à volonté et en temps voulu et qui se retrouve face à un incendie  grandeur nature embrasant tout sur son passage (donneur d’incendie et cibles à la fois.       

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