Communication : Vietel officiellement propriétaire à 60% de la Téléco depuis hier jeudi
L’accord de principe annoncé dans la presse depuis plusieurs mois est devenu officiel hier jeudi au local du CMEP (Conseil de Modernisation des Entreprises Publiques) avec la signature des documents qui a eu lieu entre les représentants de cette compagnie liée à l’armée vietnamienne (VIETTEL) et le gouverneur de la banque centrale (BRH), Charles Castel en sa qualité de président du conseil d’Administration de la Téléco.
Communication : Vietel officiellement propriétaire à 60% de la Téléco depuis hier jeudi
L’accord de principe annoncé dans la presse depuis plusieurs mois est devenu officiel hier jeudi au local du CMEP (Conseil de Modernisation des Entreprises Publiques) avec la signature des documents qui a eu lieu entre les représentants de cette compagnie liée à l’armée vietnamienne (VIETTEL) et le gouverneur de la banque centrale (BRH), Charles Castel en sa qualité de président du conseil d’Administration de la Téléco.
Du coup, la VIETEL devient detenteur de 60% des droits de l’ancienne entreprise qui deviendra NATCOM alors que l’Etat haïtien par l’intermédiaire de la BRH en détient les 40% restants. Les nouveaux responsables vietnaniens promettent de faire de la compagnie de téléphonie en ligne le meilleur opérateur de la région et travaillera en étroite collaboration avec les autres opérateurs sur la téléphonie cellulaire du pays tout en développant sa propre stratégie et son propre réseau pour la pleine expansion de la NATCOM.
Le contrat est d’un montant initial de 59 millions de dollars mais la VIETTEL promet d’investir 40 millions de dollars supplémentaires sur 4 ans pour développer l’entreprise. Du côté haïtien, en dépit des critiques, les responsables se frottent les mains contents de s’être débarrassés d’une entreprise dont les coûts de production dépassaient largement les profits. Pour preuve, Michel Présumé, le directeur de la Téleco aujourd’hui défunte confie que celle-ci avait dû emprunter de la BRH 675 millions de gourdes pour octroyer des primes de séparation aux employés limogés en plus des prestations légales. Du coup, avance t-il, les employés qui manifestent régulièrement dans les rues ont reçu l’équivalent de 15 à 20 mois de salaire. “C’étaient pour la plupart des employés sous-qualifiés qui passaient le plus clair de leur temps à protester à la radio; c’est la preuve par quatre qu’ils n’avaient rien à faire dans l’entreprise”, a encore dit M. Présumé. Les 5000 employés actuels de la Téléco seraient pris en charge par les nouveaux responsables vietnaniens, a-t-on appris.
Yves Bastien, le directeurdu CMEP est lui aussi satisfait de la transaction: “Une entreprise conçue au départ pour un millier d’employés se retrouvaient avec plus de 6000 sous les bras, comment veut-on, dans ces conditions, parler de profits”, conclut-il.
