Malgré toute la lumière que Mme Wendelle Coq a essayé d`apporter pour éclaircir son dossier et les larmes qu`elle a versées au téléphone, elle n`a pas réussi à convaincre Me Jean Danton Leger, le sénateur Steven Benoit et surtout Anthonal Mortime de la légalité de sa nomination à la Cour de Cassation et surtout au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire où elle semblait avoir été parachutée pour venir accomplir une mission : faire élire Yolette Mengual, considérée comme proche du pouvoir au CEP.
Malgré toute la lumière que Mme Wendelle Coq a essayé d`apporter pour éclaircir son dossier et les larmes qu`elle a versées au téléphone, elle n`a pas réussi à convaincre Me Jean Danton Leger, le sénateur Steven Benoit et surtout Anthonal Mortime de la légalité de sa nomination à la Cour de Cassation et surtout au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire où elle semblait avoir été parachutée pour venir accomplir une mission : faire élire Yolette Mengual, considérée comme proche du pouvoir au CEP. Le ministre Roody Heriveaux, grand défenseur du pouvoir Tet Kale était pour une fois prudent sur ce dossier arguant qu`il y a un flou sur l`article constitutionnel traitant du choix des juges à la Cour de Cassation.
Le député de Léogane était lui aussi d`accord que l`article 175 n`était pas très clair et avait vanté les mérites, les qualités intrinsèques, professionnelles et intellectuelles de la concernée pour ensuite revenir sur sa position (après avoir lu et relu l’article en question) et conseiller à Mme Coq de se retirer gentiment pour ne pas embarrasser l`État. “Dura Lex sed Lex, je suis peinee d`avoir à le dire car, il est question d`une grande professionnelle qui en plus est la femme d`une connaissance à moi mais, devant l`évidence, je ne peux que me courber pour demander à Mme Coq de ne pas résister et de s`en aller de la Cour de Cassation et du CSPJ“, a dit Me Jean Danton Leger, rejoignant ainsi le secrétaire exécutif de la POHDH, Anthonal Mortine qui était venu à l`émission avec la Constitution pour bien montrer que les dispositions de la loi-mère avait bien exigé que les juges devaient être choisis par siège (1 par siège) sur une liste présentée par le sénat et qu`un juge (Me Mécène) a déjà été choisi dans le siège où se trouvait Mme Coq.
Le sénateur Steven Benoit que la concernée avait accusé de s`être mêlé de question qui ne le concernait pas (interpréter la constitution et la faire dire ce qu`elle n`a pas dit) avait réagi en retraçant toute la procédure, vicieuse à son sens, ayant conduit Mme Coq à la Cour de Cassation et au CSPJ.
Sur un autre chapitre, alors que le député Jean Danton Léger a essayé de faire quelques concessions au ministre Hériveaux qui avait souhaité qu`au moins l`opposition reconnaisse quelques mérites au pouvoir (la création du CSPJ, le PSUGO, les programmes à caractère social tels Ti manman cheri, Kore etudyan etc…), Steven Benoit, acide et déterminé a fait remarquer à son collègue Danton Leger qu`il citait sans s`en rendre compte peut-être les dossiers les plus chauds aux mains du pouvoir et qui sont aussi les plus scandaleux. Par message-texte, le président du sénat, a fait comprendre à son ami Danton Léger que le CSPJ est le cancer du système judiciaire aujourd`hui. Anthonal Mortime était lui aussi tombé des nues et est revenu sur la grève annoncée de l`ANAMAH pour forcer entre`autre le CSPJ à finalement publier son enquête sur la mort du juge Jean Serge Joseph. Sur ce dernier point, Jean Danton Léger conseille à l`Exécutif de surseoir sur le carnaval des Fleurs pour payer les juges qui ont des arriérés de salaire remontant à plusieurs mois.
Concernant les élections, Steven Benoit encourage le chef de l`État à entreprendre le dialogue avec les partis de l`Opposition pour essayer de les convaincre de rentrer dans la course. “Sans la participation de ces 7 grands partis, les élections ne sont pas possibles“, a indiqué le parlementaire contrastant avec le ministre de la Communication qui prévoit d`avancer coûte que coûte avec le processus car, dit-il, l`on ne peut pas attendre indéfiniment les partisans du chaos et de la déstabilisation. “Comment vas-tu faire M. le ministre pour avancer sans l`opposition“, se demande perplexe Me Léger. Vas-tu procéder à l`arrestation du groupe des 6 au sénat qui ne votera jamais l`amendement à la loi électorale dans de telles conditions. Non, répond Steven Benoit, il va organiser élections sans l`opposition et sans le sénat selon ses propres règles.
