Sunday, May 12, 2024
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Boston: Les victimes du séisme du 12 janvier réfugiées dans le Massachusettss abandonnées à leur sort

Plusieurs activités de commémoration ont été organisées à boston pour marquer le cinquième anniversaire du tremblement de terre en Haïti le 12 Janvier 2010 qui avait causé la mort de plus de 240,000 et des dégats matériels dans la region métropolitaine de Port-au-Prince, d’autres villes du département de l’Ouest particulièrement Léogane et Petit-Gôave et dans le Sud-Est du pays.  A l’église St-Angela de Mattapan, une messe a été chantée samedi dernier à la mémoire des victimes de ce séisme dévastateur.

Plusieurs officiels américains et haïtiens ont assisté à cette messe de commémoration: des membres du Consulat d’Haïti à Boston dont le consul général Marjorie Brunache, la sénatrice Linda Dorcéna Forry, le député Dan Cullinane (12ème district-Suffolk), Tim McCarthy, Conseiller municipal de Boston (district 5).

La commémoration de ce triste anniversaire à Boston a offert à  nos “leaders communautaires” l’opportunité de se rapprocher (dans leur discours creux) de plus de 200 familles haïtiennes réfugiées dans le Massachusetts dès les premiers mois de 2010.  Bénéficiaires du statut de protection temporaire (Temporary Protected Status, TPS) accordé par l’administration Obama, bon nombre de ces compatriotes vivent dans des conditions très difficiles faute de structures d’accueil au niveau des agences  communautaires haïtiennes dans le Massachusetts.

Quelques mois après le séisme, une subvention financière de quelques centaines de milliers de dollars avait été accordée à des institutions par le départment de la santé du Massachusetts en vue de venir en aide aux réfugiés haïtiens affectés par des problems de dépression et/ou d’adaptation.  Ces fonds, une fois épuisés, c’est le sauve-qui-peut (naje pou soti). Les plus chanceux peuvent miser depuis sur le support financier des parents vivant dans la région ou l’encadrement “d’un frère ou d’une soeur” d’église.

Combien sont-ils exactement, ces nouveaux immigrants? On ne sait pas trop car il n’y a pas de “grant” pour effectuer ce travail de base. Qui devrait s’en charger? On ne sait pas mais si une fondation philantropique ou une institution étatique lance sur le web une demande de proposition (request for proposal, les fameux RFP) pour financer des projets en faveur des nouveaux immigrants haïtiens , en moins de 24 heures nos experts seront prêts pour soumettre leurs brillantes idées.

A l’occasion du 5ème anniversaire du séisme du 12 janvier 2010, ayons une pensée spéciale à ces professionnels qui ont des difficultés à intégrer le marché du travail pour des raisons linguistiques et d’équivalence. A ces familles qui n’ont pas encore de logement permanent …. A ces enfants et adolescents qui n’arrivent pas à s’intégrer pleinement dans le système scolaire américain et la sphère sociale de leur quartier d’habitation… A tous ces compatriotes qui vivent loin de leurs conjoints restés sur la difficile terre d’Haïti où “gouverner par décret” fait beaucoup plus trembler qu’un tremblement de terre.

Nous vous invitons à suivre le message du père Jean Gustave Miracle, vicaire de l’église St-Angela de Mattapan, à l’occasion du cinquième anniversaire du tremeblement de terre en Haïti.

1ère partie

 

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