Sunday, May 5, 2024
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«Redonner au Bel-Air son image d’antan » le difficile pari des Belairiens vivant à l’étranger

Des Bailairiens venus du Nord-Est des Etats-Unis et du Canada ont participé samedi dernier  à une soirée de collecte de fonds au «Tropical Reflexion » à Brooklyn organisée par le Groupe de Réflexion et d’Action pour le Développement du Bel-Air (GRADEB) pour marquer le premier anniversaire de cette organisation à but lucratif  mis sur pied par des fils de ce quartier populaire et historique de la capitale haïtienne vivant en Amérique du Nord.

Soirée de collecte de fonds du Groupe de Réflexion et d’Action pour le Développement du Bel-Air (GRADEB)  (photo de Francky Labossière)Des Bailairiens venus du Nord-Est des Etats-Unis et du Canada ont participé samedi dernier  à une soirée de collecte de fonds au «Tropical Reflexion » à Brooklyn organisée par le Groupe de Réflexion et d’Action pour le Développement du Bel-Air (GRADEB) pour marquer le premier anniversaire de cette organisation à but lucratif  mis sur pied par des fils de ce quartier populaire et historique de la capitale haïtienne vivant en Amérique du Nord.

Parfaite opportunité d’heureuses retrouvailles, cette soirée a également offert à l’assistance l’occasion de se retremper dans les « bons souvenirs d’antan » du Bel-Air évoqués par Wilner Altidor (Nènè), le maître de cérémonie qui a su trouver les mots justes pour camper tous ceux qui par leur talent, leur esprit créatif et leur ingéniosité ont rendu célèbre ce quartier de Port-au-Prince : de Franck Etienne, l’un des intellectuels contemporains les plus connus dans le monde à Gesner Henri (Coupé Cloué), ce léoganais devenu belairien qui a fait danser toute une génération après avoir permis aux fans du club local de football (l’Aigle-Noir) de connaître des jours heureux dans le championnat de Port-au-Prince. Le message sous-jacent : le Bel-Air n’est pas ce quartier que des « hors-la-loi » venus d’ailleurs veulent transformer en repaires de bandits, de quartier général de gangs armés, de «baz » criminelles.

«Nous voulons redonner au Bel-Air son image d’antan » nous a confié Julio Midy qui évoque toujours sa fierté d’avoir été élevé dans ce quartier pauvre de Port-au-Prince où les jeunes accordaient la priorité à l’éducation et au respect du bien d’autrui. «L’important pour nous maintenant c’est de pouvoir être utile à ce quartier, aux jeunes particulièrement » a-t-il précisé avant d’ajouter que « les conditions sont différentes, extrêmement difficiles. La société a beaucoup changé avec malheureusement trop d’emphase sur le matériel … ».

En vue de redonner une autre image à ce quartier populaire de Port-au-Prince, les belairiens qui ont donné naissance au GRADEB, comptent à leur actif depuis tantôt sept (7) ans la création de l’Institution Mixte du Bel-Air, une école qui offre gratuitement les pains de l’instruction à 240 enfants du quartier. Le salaire des professeurs et du personnel administratif ainsi que les frais de fonctionnement d’une cantine sont payés par des belairiens vivant à l’étranger.

Comme pour donner le ton à l’objectif que s’est fixé le Groupe de Réflexion et d’Action pour le Développement du Bel-Air (GRADEB), l’oratrice principale à cette soirée de collecte de fonds a été un «enfant à succès» de ce quartier : Alex -Handrah Aimé. Arrivée aux Etats-Unis à l’âge de 6 ans, la fille des époux Aimé (Fresner et Anèse) a d’abord étudié à Harvard University (Massachusetts) où elle a décroché une licence en biologie et ensuite le droit à Stanford University (Californie). Agée de 36 ans, elle travaille depuis plus d’une dizaine d’années dans une importante firme d’investissement dans le pays de Nelson Mandela

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