Friday, April 26, 2024
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” Mes parents faisaient tout pour me communiquer le riche héritage haïtien” : Rosemonde Pierre-Louis

Depuis le 16 janvier dernier, elle fait partie, de l’équipe gouvernementale du Maire de New York Bill de Blasio à titre de Commissaire chargée du Bureau pour combattre la Violence Domestique (OCDC). Au second étage d’un bâtiment municipal situé en plein coeur de Manhattan, elle dirige une équipe d’une quarantaine d’employés qui vont l’accompagner dans cette rude tâche d’intervenir en amont et en aval de ce véritable fléau social que constitue la violence domestique sous toutes ses formes dans l’une des plus grandes villes de la planète.

Depuis le 16 janvier dernier, elle fait partie, de l’équipe gouvernementale du Maire de New York Bill de Blasi à titre de Commissaire chargée du Bureau pour combattre la Violence Domestique (OCDC). Au second étage d’un bâtiment municipal situé en plein coeur de Manhattan, elle dirige une équipe d’une quarantaine d’employés qui vont l’accompagner dans cette rude tâche d’intervenir en amont et en aval de ce véritable fléau social que constitue la violence domestique sous toutes ses formes dans l’une des plus grandes villes de la planète.

Quand elle a accueilli notre équipe de reportage venu de Boston, elle venait tout juste de boucler une réunion de travail avec plusieurs membres de son équipe. Avant de nous exposer les grandes lignes de sa feuille  de route pour l’OCDC, Rose Pierre-Louis a partagé avec nous une sorte de passion pour “la culture, l’histoire, la musique, la cuisine …. tout ce qui est positif d’Haïti”. Née à Cleveland dans l’Etat de l’Ohio de parents haïtiens. Son père Renan est médecin, originaire de Jacmel et sa mère  Marcelle, infirmière, originaire de Port-au-Prince. Ils sont arrivés au début des années 60 aux Etats-Unis où faisait rage le combat pour les droits civiques. “Dès ma plus tendre enfance, mes parents faisaient tout pour me communiquer la culture et les valeurs haïtiennes” confie-t-elle avec une certaine émotion. A Long Island (New York) où elle a grandi, les Pierre-Louis faisaient partie des premières 5 familles noires à habiter cette banlieue du “Big Apple”. Après une licence en sciences politiques  à Tufts University (Medfor, Massachusetts), Rose est retournée dans l’Ohio pour étudier le droit au Case Western University School of Law.

“La campagne de désinvestissement en Afrique du Sud a été une sorte de déclic pour moi alors que j’étudiais à Tufts” nous avoue Rose Pierre-Louis qui parle très peu de ses débuts professionnels comme avocate ou professeure de droit pendant 6 ans à Fordham University, la prestigieuse université jésuite de Bronx (New York). Pendant ce long entretien (plus d’une heure), elle n’a pipé mot non plus sur sa carrière politique à New-York (Manhattan deputy borough president). Questionnée sur sa participation comme représentante des Etats-Unis à la réunion des bailleurs de fonds à la Martinique après le tremblement de terre du 12 janvier, elle s’est contentée d’affirmer que “c’était un honneur” d’avoir été choisie par Hilary Clinton alors cheffe de la diplomatie américaine. Sur ses nombreuses initiatives (dont The Haitian Rountable créée en 2008) visant à projeter les aspects positifs d’Haïti aux Etats-Unis, elle n’est pas du tout bavarde.
Un extrait de notre entretien avec Rose-Pierre-Louis diffusé à Camera Mosaïque sur MCTV (Ch 283, Comcast) samedi dernier dans le Massachusetts à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme.

(Réalisation: Eddy Jules)

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