Les membres de la diaspora haïtienne ne restent pas indifférents à l’impasse politique post-électorale dans lequel est plongé le pays depuis la proclamation des résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre 2015 plaçant en première position, pour un second tour, le candidat du pouvoir M. Jovenet Moïse. Et depuis, Haïti s’est enfoncé dans une crise mettant aux prises l’ensemble de la classe politique au président Michel Martelly dont le mandat prend fin ce 7 Février.
Face au refus du candidat Jude Célestin du parti LAPEH classé en 2ème position de participer au second tour de la présidentielle qui était prévu pour le 27 décembre puis le 24 janvier, le Conseil Electoral Provisoire sous la houlette d’un “chef têtu” a dû faire marche arrière le 22 janvier. Et depuis, le processus électoral est en mode pause. Accusés d’avoir reçu des pots de vin ou manoeuvré en faveur des candidats Tet Kale, six (6) membres de l’organisme électoral dont son président, Pierre-Louis OPONT, ont démissionné sous la pression des l’opposition politique et de la société civile. Comme consequence, Haïti se trouve dans une véritable impasse politique sans un président élu à la fin du mandat de Michel Martelly le 7 Février prochain.
En l’absence de provision constitutionnelle pour pourvoir au remplacement le chef de l’Exécutif haïtien, de nombreuses propositions de sortie de crise ont été avancées par des regroupements de partis politiques et organisations de la société civile à l’intérieur du pays.
Le FRONT UNI, “une coalition de fédérations, d’organisations et d’activistes des États-Unis, de la Caraïbe, du Canada et d’Europe” vient de rendre publique rune série de propositions. Ce FRONT propose entre autres que “le deuxième tour de l’élection présidentielle ait lieu avec la participation des cinq (5) candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix, sur la base des résultats électoraux du 25 octobre 2015.”
D’autre part, ce regroupement recommande la participation des membres de la diaspora haïtienne à des postes clés des prochains gouvernements.
NOTE DE PRESSE du FRONT UNI
