Saturday, May 4, 2024
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Elections 2013, le doute persiste alors que l’opposition met la pression

Sous les auspices  de l’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, 45 leaders de la classe politique haïtienne  se sont entretenus ce lundi à Port-au-Prince avec la conseillère électorale  Marie Cluny Dumay Miracle, elle faisait office de représentante du CTCEP à cette rencontre. Les discussions étaient axées  autour de l’évolution du processus  électoral.

Sous les auspices  de l’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, 45 leaders de la classe politique haïtienne  se sont entretenus ce lundi à Port-au-Prince avec la conseillère électorale  Marie Cluny Dumay Miracle, elle faisait office de représentante du CTCEP à cette rencontre. Les discussions étaient axées  autour de l’évolution du processus  électoral.

Les participants ont presqu’a l’unanimité exigé la tenue des joutes électorale avant la fin de cette année. Une mission qui s’avère  de plus en plus impossible  durant l’année 2013 selon l’institution électorale.

‘’Election en 2013 ou démission  du président Martelly et les membres du CTCEP’’. C’est ce  que demandent les partis et regroupement politiques de l’opposition. Alors que la conseillère électorale Marie Cluny Dumay Miracle, elle, n’y va pas  par 4 chemins pour démontrer que la voie pour les prochaines élections est très longue. Plus on prendra de temps pour la publication de la loi électorale plus de temps on prendra pour réaliser les prochaines joutes a laissé entendre la conseillère électorale. Dire que le document qui doit régir les prochaines compétitions électorales, transmis  à  l’exécutif, est en train d’être  passé au crible  au niveau du palais national. Les  opérations pré-électorales requièrent un minimum 6 mois  avant l’organisation du scrutin  a  ajouté la vice-présidente du CTCEP.

Ces éléments d’informations avancés par la conseillère électorale a provoqué l’ire des participants à cette rencontre. Selon eux, la constitution fait obligation  au chef de l’Etat d’organiser les compétitions électorales dans les délais prévus par les lois du pays. Mais si le Président  Martelly  ne  peut répondre à cette exigence constitutionnelle, il doit partir ! Ont –ils lancé.

La secrétaire générale adjoint  du parti Respè se veut dit-elle  plus réaliste. Selon Evelyne Chéron, « il est matériellement et mathématiquement impossible à ce  que les élections se tiennent  cette année ». Elle appelle déjà à  un consensus entre les acteurs impliqués dans l’organisation du scrutin.

Au terme  de cette  rencontre d’environ 2 heures,  la vice-présidente du CTCEP a pris l’engagement  de soumettre à ses pairs les préoccupations exprimées par la classe politique. Il faut souligner par ailleurs  que le chef du gouvernement Laurent Lamothe a donné la garantie formelle  que la loi électorale sera acheminée cette semaine au parlement.

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