Sous les auspices de l’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, 45 leaders de la classe politique haïtienne se sont entretenus ce lundi à Port-au-Prince avec la conseillère électorale Marie Cluny Dumay Miracle, elle faisait office de représentante du CTCEP à cette rencontre. Les discussions étaient axées autour de l’évolution du processus électoral.
Sous les auspices de l’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, 45 leaders de la classe politique haïtienne se sont entretenus ce lundi à Port-au-Prince avec la conseillère électorale Marie Cluny Dumay Miracle, elle faisait office de représentante du CTCEP à cette rencontre. Les discussions étaient axées autour de l’évolution du processus électoral.
Les participants ont presqu’a l’unanimité exigé la tenue des joutes électorale avant la fin de cette année. Une mission qui s’avère de plus en plus impossible durant l’année 2013 selon l’institution électorale.
‘’Election en 2013 ou démission du président Martelly et les membres du CTCEP’’. C’est ce que demandent les partis et regroupement politiques de l’opposition. Alors que la conseillère électorale Marie Cluny Dumay Miracle, elle, n’y va pas par 4 chemins pour démontrer que la voie pour les prochaines élections est très longue. Plus on prendra de temps pour la publication de la loi électorale plus de temps on prendra pour réaliser les prochaines joutes a laissé entendre la conseillère électorale. Dire que le document qui doit régir les prochaines compétitions électorales, transmis à l’exécutif, est en train d’être passé au crible au niveau du palais national. Les opérations pré-électorales requièrent un minimum 6 mois avant l’organisation du scrutin a ajouté la vice-présidente du CTCEP.
Ces éléments d’informations avancés par la conseillère électorale a provoqué l’ire des participants à cette rencontre. Selon eux, la constitution fait obligation au chef de l’Etat d’organiser les compétitions électorales dans les délais prévus par les lois du pays. Mais si le Président Martelly ne peut répondre à cette exigence constitutionnelle, il doit partir ! Ont –ils lancé.
La secrétaire générale adjoint du parti Respè se veut dit-elle plus réaliste. Selon Evelyne Chéron, « il est matériellement et mathématiquement impossible à ce que les élections se tiennent cette année ». Elle appelle déjà à un consensus entre les acteurs impliqués dans l’organisation du scrutin.
Au terme de cette rencontre d’environ 2 heures, la vice-présidente du CTCEP a pris l’engagement de soumettre à ses pairs les préoccupations exprimées par la classe politique. Il faut souligner par ailleurs que le chef du gouvernement Laurent Lamothe a donné la garantie formelle que la loi électorale sera acheminée cette semaine au parlement.