Monday, May 6, 2024
HomeHAITISantéCholéra, une question de sécurité nationale

Choléra, une question de sécurité nationale

Haiti: Choléra ou une question de sécurité  nationale

Le directeur général du ministère de la Santé Publique ne pouvait mieux dire lorsqu’il a parlé du Choléra, dans sa conférence de presse de ce mardi, comme une menace pour la sécurité du pays. Le discours du Dr Gabriel Thimothé trahit sa relative assurance et sa maîtrise habituelle devant cette épidémie qui n’a pas fini de se répandre dans le pays et qui risque de se transformer en une véritable pandémie, si on ne réagit pas vite et bien.

Haiti: Choléra ou une question de sécurité  nationale

Le directeur général du ministère de la Santé Publique ne pouvait mieux dire lorsqu’il a parlé du Choléra, dans sa conférence de presse de ce mardi, comme une menace pour la sécurité du pays. Le discours du Dr Gabriel Thimothé trahit sa relative assurance et sa maîtrise habituelle devant cette épidémie qui n’a pas fini de se répandre dans le pays et qui risque de se transformer en une véritable pandémie, si on ne réagit pas vite et bien.

Le dernier bilan est d’ailleurs alarmant avec près de 600 décès (593 pour être plus précis) et plus de 9000 hospitalisations et la capitale avec ses 1.3 millions de compatriotes sous des tentes qui avait été relativement épargnée jusqu’ici est en passe d’être reconnue comme un nouveau foyer de Choléra. En effet, un enfant de 3 ans qui n’avait jamais laissé Port-Au-Prince a contracté la maladie sans qu’on sache trop comment et plus de 120 autres cas dont 114 pour le seul bidonville de Cité Soleil sont recensés et des analyses s’effectuent au Laboratoire nationale de Delmas 33 pour en détecter la provenance. Le Cap-haitien, Gonaives, Arcahaie, Ennerie et même aussi le lointain département du Sud (par rapport aux zones du bas-Artibonite et du bas-plateau infectées) connaissent aussi quelques cas. Comme l’esprit du discours de Gabriel Thimothé le laisse penser, c’est une vraie guerre contre la maladie qu’on va devoir mener si on veut éviter une catastrophe humanitaire encore plus grave que le 12 Janvier.

- Advertisment -

LES PLUS RECENTES