Friday, April 26, 2024
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L’épreuve du deuil face aux dures réalités de la pandémie de coronavirus

Au moment d’écrire ces quelques lignes, la pandémie du coronavirus aura déjà tué plus de 35,000 personnes à travers le monde. L’Italie avec plus de 11,500 morts , l’Espagne (7500), les Etats-Unis (plus de 3,000) et l’Iran (2700) sont particulièrement touchés. Alors que la vie commence à reprendre son cours normal en Chine où la COVID-19 est initialement apparue à la fin de l’année 2019, aux Etats-Unis les spécialistes des maladies infectueuses faisant partie de l’équipe mise sur pied par le président Donald Trump pour proposer des solutions de contrôle de cette pandémie affirment que ce pays pourrait dans les prochains mois enregistrer plus de 2.5 millions de cas et entre 100,000 et 200,000 morts.

Pour endiguer la propagation du coronavirus, des mesures drastiques ont été adoptées de par le monde : confinement renforcé de la population avec des déplacements limités (notamment en Europe), fermeture des écoles, des restaurants, bars, discothèques, salles de cinéma, terrains de sports, interdiction de tout rassemblement public (2 à 10 personnes selon le pays) à caractère récréatif, culturel et RELIGIEUX.

Dans le cadre de ces mêmes dispositions, les hôpitaux interdisent les visites à tous les patients. Conséquemment, les victimes de la COVID19 meurent dans les centres hospitaliers sans le regard, l’affection de leurs proches. Dans certains pays, sur les certficats de décès des victimes de cette pandémie est affichée cette triste note : MISE EN BIERE IMMEDIATE. En d’autres termes, même les parents immédiats ne sont pas autorisés à voir le cadavre de leurs proches décédés dans un centre hospitalier. Ajouter à tout cela : les rapports entre la famille du défunt et la maison funéraire sont gardés au strict minimum. Aux Etats-Unis, ces “entreprises” offrent un “service streaming” à défaut de pouvoir organiser une viellée funèbre et son fondement spirituel et son caractère culturel.

Dans le cadre d’une série d’émissions sur l’impact du coronavirus sur le quotidien de l’haïtien, notre invité : le psychologue Jean Abède Alexandre, senior pasteur de l’Eglise Baptiste du Tabernacle à Boston (Massachusetts)

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