Alors que se tenait une rencontre en la résidence du premier ministre Garry Comille entre ce dernier et des parlementaires pour la plupart membres du groupe GPR le chef de l’Etat informe par téléphone s’est précipité sur place. Cette visite inattendue du chef de l’Etat a pris de court tous les participants à cette rencontre.
Alors que se tenait une rencontre en la résidence du premier ministre Garry Comille entre ce dernier et des parlementaires pour la plupart membres du groupe GPR le chef de l’Etat informe par téléphone s’est précipité sur place. Cette visite inattendue du chef de l’Etat a pris de court tous les participants à cette rencontre. Le chef de l’exécutif dans un premier temps s’est montré à la limite courtois en adressant néamoins quelques reproches à son premier ministre du fait que pareille rencontre a été organisée sans qu’il n’en soit informe.
Acceptant le fait accompli les parlementaires présents à cette rencontre ont voulu profiter de la circonstance pour aborder différents points brulants de l’actualité dont l’épineux dossier de la nationalité. Le chef de l’Etat visiblement agacé lorsque cette question a été soulevée a fort mal réagi avec des propos orduriers. Le chef de l’Etat a soutenu que s’il devait presenter ses documents justifiant sa nationalite ce serait a la fin de son mandat. Comme un vrai “Sweet Micky” sur char le chef de l’Etat s’en est pris particulièrement au sénateur Steeven Benoit qu’il a traité de tous les noms alors que ce dernier n’etait même pas présent. D’autres sénateurs et députés qui eux étaient presents ont subi les assauts du président qui était hors de lui.
Quoique le ton s’est adouci à la fin de cette rencontre hors du commun il n’en demeure pas que cette fâcheuse affaire risque de faire tâche d’huile. Susceptible de fragiliser davantage les relations entre l’exécutif et le parlement elle vient démontrer la tension naissante et l’absence totale de confiance entre le chef de l’Etat et son premier ministre. Au delà de ces considérations il est inévitable que cet incident ne de la question de la nationalite du chef de l’Etat va alimenter les débats sur le comportement du président par rapport à cette question et conforter Moise Jean Charles dans ses allégations. Affaire a suivre.
