Tuesday, May 7, 2024
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Le candidat à la présidence Steven Benoît blessé lors d’une manifestation de l’opposition dispersée par la PNH

Une manifestation lancée, ce mercredi 18 novembre par au moins 3 partis de l’opposition dont LAPEH de Jude Célestin, Renmen Ayiti de Jean Henry Céant et Pitit Dessalines de Moïse Jn Charles a été dispersée devant les locaux du Conseil Electoral Provisoire à Pétion-Ville. Les manifestants ont vivement dénoncé le comportement de la police qui, selon eux, aurait fait un usage excessif de gaz lacrymogène et délibérément ouvert le feu sur les protestataires blessant bon nombre d’entre eux dont Steven Benoît, candidat à la présidence à la présidentielle du 25 octobre dernier.

Le sénateur de l’Ouest a été atteint d’une balle en caoutchouc au niveau de la paupière gauche. De nombreux témoins affirment que le candidat à la présidence sous la bannière de Pitit Dessalines, Moïse Jn Charles a été, lui aussi, blessé au visage dans les mêmes circonstances.

Cette manifestation de l’opposition qui a drainé dans les rues des milliers de personnes, selon les organisateurs, avait une nouvelle fois pour objectif de dénoncer le « coup d’état électoral du 25 octobre dernier orchestra “ par le CEP de Pierre Louis Opont qui n’en fait qu’à sa tête en refusant catégoriquement la mise sur pied d’une commission indépendante qui aurait la charge de réévaluer les résultats des joutes du dernier scrutin.

Les violents incidents enregistrés ce 18 novembre à Pétion-Ville au cours desquels des pare-brises de véhicule ont été cassés, ont été vivement condamnés par les organisateurs de la manifestation de ce mercredi qui tiennent pour responsables les agents de la police. « Nous ne nous laisserons pas intimider et la police doit jouer son rôle suivant les prescrits constitutionnels » a déclaré Me Camille Leblanc sur une station de radio de la capitale dans la soirée. M Leblanc a lancé une mise en garde contre “toute politisation de la police nationale”.

Jusque dans la soirée les principaux responsables de PNH se sont refusés à tout commentaire sur ces dérapages devant les locaux du Conseil Electoral Provisoire dont les membres ainsi que l’Exécutif sont très décriés suite aux dernières élections qui sont plus que jamais dans l’impasse selon de nombreux observateurs.

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