Tuesday, May 7, 2024
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Haïti : le rapatriement des Québécois s’organise dans un pays « fermé » par les manifestants

Les gouvernements du Canada et du Québec, ainsi que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et l’administration Plante sont à pied d’oeuvre pour rapatrier les Canadiens et les Québécois coincés en Haïti par d’importantes manifestations. De nombreuses routes sont bloquées par les protestataires.


Les tensions sont toujours particulièrement vives dans la Perle des Antilles, où les mouvements de protestation contre le président Jovenel Moïse ont empêché plusieurs centaines de Québécois de revenir au pays, y compris des policiers montréalais et des médecins du Saguenay.

Lors d’une mêlée de presse, à Québec, la ministre des Relations internationales, Nadine Girault, a indiqué qu’elle était en contact avec Affaires mondiales Canada pour coordonner ce rapatriement.

« [Les fonctionnaires du ministère] sont en contact avec les gens en Haïti; nous sommes aussi en contact avec le cabinet de la ministre [Chrystia] Freeland, et ils vont contacter ces gens-là et faire en sorte que l’on fasse attention à leur sécurité », a indiqué la ministre Girault en parlant des ressortissants se trouvant en Haïti.

De son côté, le ministère des Affaires étrangères a déjà demandé aux Canadiens d’éviter tout voyage non essentiel dans cette région du monde.

Affaires mondiales Canada précise suivre la situation « de très près »; en raison des risques sécuritaires, l’ambassade canadienne à Port-au-Prince a été fermée pour une quatrième journée consécutive, jeudi.

« Nous fournissons des services consulaires aux Canadiens sur place, et nous sommes prêts à fournir de l’aide à ceux qui pourraient en avoir besoin », précise un communiqué ministériel.

La ministre du Tourisme, Mélanie Joly, a précisé que le Canada « était préoccupé par la santé et la sécurité des Canadiens [en Haïti] », en plus d’inviter ceux-ci à s’identifier auprès de l’ambassade.

Les gouvernements du Canada et du Québec, ainsi que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et l’administration Plante sont à pied d’oeuvre pour rapatrier les Canadiens et les Québécois coincés en Haïti par d’importantes manifestations. De nombreuses routes sont bloquées par les protestataires.

Les tensions sont toujours particulièrement vives dans la Perle des Antilles, où les mouvements de protestation contre le président Jovenel Moïse ont empêché plusieurs centaines de Québécois de revenir au pays, y compris des policiers montréalais et des médecins du Saguenay.

Lors d’une mêlée de presse, à Québec, la ministre des Relations internationales, Nadine Girault, a indiqué qu’elle était en contact avec Affaires mondiales Canada pour coordonner ce rapatriement.

« [Les fonctionnaires du ministère] sont en contact avec les gens en Haïti; nous sommes aussi en contact avec le cabinet de la ministre [Chrystia] Freeland, et ils vont contacter ces gens-là et faire en sorte que l’on fasse attention à leur sécurité », a indiqué la ministre Girault en parlant des ressortissants se trouvant en Haïti.

De son côté, le ministère des Affaires étrangères a déjà demandé aux Canadiens d’éviter tout voyage non essentiel dans cette région du monde.

Affaires mondiales Canada précise suivre la situation « de très près »; en raison des risques sécuritaires, l’ambassade canadienne à Port-au-Prince a été fermée pour une quatrième journée consécutive, jeudi.

« Nous fournissons des services consulaires aux Canadiens sur place, et nous sommes prêts à fournir de l’aide à ceux qui pourraient en avoir besoin », précise un communiqué ministériel.

La ministre du Tourisme, Mélanie Joly, a précisé que le Canada « était préoccupé par la santé et la sécurité des Canadiens [en Haïti] », en plus d’inviter ceux-ci à s’identifier auprès de l’ambassade.

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À 200 kilomètres des secours

Plusieurs travailleurs humanitaires subissent eux aussi les contrecoups de la contestation populaire. La Mission La Bible parle compte ainsi une trentaine de bénévoles qui opèrent une clinique médicale dans le village de Tiverny (sud).

Comme l’indique le vice-président de l’organisme, Michel Bougie, 26 missionnaires se trouvent dans ce village.

Outre la clinique médicale, l’équipe de la mission compte également des dentistes du Saguenay et des spécialistes de l’agriculture, a précisé M. Bougie sur les ondes de RDI.

« Normalement, la mission devait se terminer [mercredi] », a-t-il ajouté.

« On est dans un village qui est un peu en retrait des grandes villes; pour l’instant, les missionnaires sont quand même en sécurité. Il n’y a pas de danger immédiat, il y a de la nourriture, il y a de l’eau. Le problème est surtout que l’on ne peut pas voyager. »

Toujours selon M. Bougie, les missionnaires ne peuvent prendre le chemin des Cayes, la ville la plus proche, puisque tous les grands axes routiers ont été bloqués « par des pneus en flammes, des pierres »

De fait, l’équipe se trouve à 200 kilomètres de l’aéroport de Port-au-Prince, ce qui complexifie largement une éventuelle évacuation.

Les missionnaires devaient prendre l’avion d’Air Transat, mercredi.

Le transporteur aérien a indiqué jeudi par courriel qu’un appareil était maintenant disponible et « en attente » pour rapatrier les clients de l’entreprise, « si les routes pour se rendre à l’aéroport se libèrent et sont sécuritaires ».

Une centaine de touristes attendent d’ailleurs de pouvoir rentrer au Québec à bord de cet avion commercial.

Policiers et employés municipaux coincés

De son côté, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a annoncé le rapatriement des employés municipaux qui se trouvent en Haïti.

« Ce n’est pas une décision facile à prendre, on veut soutenir le peuple haïtien et contribuer le moins possible à cet état d’instabilité, mais en même temps, nous avons le devoir de protéger nos employés, alors ils vont revenir à Montréal », a-t-elle mentionné lors d’une mêlée de presse.

« Pour nous, [le rapatriement] est immédiat », a-t-elle ajouté. « On va trouver un moyen pour les ramener à Montréal. »

Le SPVM a pour sa part fait savoir que ses huit policiers qui se trouvent dans la Perle des Antilles sont tous sains et saufs, et qu’ils reviendront au pays en temps et lieu..

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