Ranmase – “Impossible que le Président Préval reste en place au-delà du 7 février 2011” déclare Rosny Desroches
L’ancien ministre de l’éducation nationale du CNG de Henri Namphy qui participait ce samedi matin à l’émission Ranmase sur Radio Caraïbes a jugé carrément insensée l’idée que le président René Préval reste en place au-delà du 7 Février 2011, comme des secteurs proches du pouvoir et des parlementaires l’envisagent.
Ranmase – “Impossible que le Président Préval reste en place au-delà du 7 février 2011” déclare Rosny Desroches
L’ancien ministre de l’éducation nationale du CNG de Henri Namphy qui participait ce samedi matin à l’émission Ranmase sur Radio Caraïbes a jugé carrément insensée l’idée que le président René Préval reste en place au-delà du 7 Février 2011, comme des secteurs proches du pouvoir et des parlementaires l’envisagent.
« Ce n’est pas souhaitable et le président Préval sait bien qu’il doit respecter la constitution », a dit Rosny Desroches qui, tout en déplorant les centaines de milliers de morts (2 à 300.000, selon des chiffres non officiels), les multitudes de dégâts matériels (250.000 maisons détruites, selon le président Préval), a pensé que la catastrophe a peut-être évité au pays un désastre politique avec un régime qui se maintiendrait par la ruse, la fraude électorale et la corruption des cadres des autres formations politiques.
«Les voix de Dieu sont impénétrables », a dit le professeur Desroches qui a aussi déploré le fait qu’en même temps la communauté internationale chérit le chef de l’Etat pour les derniers attributs de souveraineté du pays qu’elle s’octroie sans condition, la presse de cette même communauté internationale passe ce même chef de l’Etat en dérision pour son manque de vision et son incapacité à faire face à la catastrophe. Le sénateur Roudolphe Boulos a emboîté le pas au professeur Desroches pour faire part de sa profonde consternation devant ce drame qu’il n’a pas de mot pour décrire. Il croit qu’avec détermination, courage et envie, le peuple surmontera ses peurs et ses craintes pour bâtir l’Haïti de demain, celle justement que ses dirigeants corrompus n’ont pas su lui donner.
L’ancien député RDNPiste de Léogane, le Dr Evans Beaubrum est encore plus direct dans ses critiques. Evans Beaubrum croit que l’équipe au pouvoir est lamentable dans la gestion de cette crise et ce n’est pas une surprise pour lui car, dit-il, il n’est un secret pour personne que René Préval n’a pas la carrure d’un vrai chef d’Etat. « Je ne suis pas étonné de voir la communauté internationale écarter le pouvoir dans la gestion de l’aide humanitaire car, il n’est pas honnête et n’est pas sérieux ; on ne peut pas lui faire confiance », a encore commenté le cadre-dirigeant du RDNP provoquant la colère de l’ancien député lavalas Nahoom Marcellus. Celui-ci s’est en effet érigé en défenseur du président Préval pour indiquer que ce dernier est un humain comme tout le monde et qu’il est presque normal qu’il se soit senti vidé devant le drame humain qui a frappé le pays et se met à réfléchir comme n’importe quel père de famille impuissant devant une telle catastrophe. Fidèle à lui-même, Nahoom Marcellus a déclaré à qui veut l’entendre que « la seule opposition à Préval c’est René lui-même », sous-entendant que les leaders qui pourraient se revendiquer de l’opposition avaient bénéficié des « largesses » du pouvoir. Indigné et profondément dépité des propos franchement offensants et belliqueux de l’ancien député Marcellus, Evans Beaubrun a estimé que celui-là défend l’indéfendable et que René Préval est « une cause perdue ».