Friday, April 26, 2024
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Mirlande Manigat ne souhaite pas

Elections : Mme Mirlande Manigat  ne souhaite pas d’un deuxième tour avec plusieurs candidats
Confiante et sûre d’elle, la candidate favorite de l’élection présidentielle a  rencontré la presse ce matin pour se positionner par rapport au débat actuellement en cours sur les propositions pour résoudre la crise née des résultats contestés du 28 Novembre dernier.

Elections : Mme Mirlande Manigat  ne souhaite pas d’un deuxième tour avec plusieurs candidats
Confiante et sûre d’elle, la candidate favorite de l’élection présidentielle a  rencontré la presse ce matin pour se positionner par rapport au débat actuellement en cours sur les propositions pour résoudre la crise née des résultats contestés du 28 Novembre dernier.
“Je suis ouverte à tout consensus mais, celui-ci doit être en phase avec la constitution. Donc, je suis contre l’idée d’un deuxième tour avec trois ou plusieurs candidats comme plusieurs acteurs le suggèrent”, a déclaré Mme Manigat qui conseille au CEP de chercher sereinement celui qui doit l’accompagner au deuxième tour. L’épouse de l’ancien  président Leslie François Manigat a redit que l’invitation qui lui a été faite par le CEP pour participer à la commission de vérification des résultats des  élections était trop vague et sans précisions pour qu’elle y donne suite.

Elle  n’est pas plus renseignée sur les deux missions d’experts de l’OEA annoncées par  le pouvoir de Port-au-Prince mais, au moins, elle sait qu’elles ne sont pas  encore arrivées sur place; c’est du moins ce que le secrétaire-général adjoint  de l’OEA, Albert Randing lui a confirmé. Mme Mirlande Manigat qui se voit déjà  dans la peau de la prochaine présidente du pays a promis qu’elle gouvernerait avec tout le monde (tous les autres partis politiques) si elle remporte le  scrutin. Sur la convocation de son directeur de communication de sa campagne,  Patrice Dumont au parquet de Port-au-Prince hier jeudi, la secrétaire générale  du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes croit qu’il n’y a pas de  doute possible, “c’est une persécution politique” d’autant que le nom du parti (RDNP) a été cité par l’accusation comme groupement ayant servi de rampe de lancement du macabre projet d’incendier les locaux de la Télévision Nationale d’Haïti. “Cette campagne d’intimidation montre à quel point il est important d’arriver à une réforme en profondeur de l’appareil judiciaire pour le rendre indépendant par rapport au pouvoir central”, a-t-elle indiqué tout en s’engageant à promouvoir cette réforme une fois au pouvoir.

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