Reconstruction d’Haïti : les pays donateurs tardent à verser leurs contributions
Six mois après la catastrophe du 12 Janvier, l’espoir né des grandes promesse de la communauté internationale pour la reconstruction du pays s’estompe de jour en jour et les acteurs haïtiens et étrangers qui s’étaient laissés aller à un triomphalisme démesuré au lendemain du 31 Mars et le sommet de l’ONU à New York sont inquiets car, les fruits tardent à confirmer les promesses des fleurs et la réalité du pays faite de malheureux croupissant sous les poids des pluies, du vent et du soleil sous des tentes de fortune les rattrape.
Reconstruction d’Haïti : les pays donateurs tardent à verser leurs contributions
Six mois après la catastrophe du 12 Janvier, l’espoir né des grandes promesse de la communauté internationale pour la reconstruction du pays s’estompe de jour en jour et les acteurs haïtiens et étrangers qui s’étaient laissés aller à un triomphalisme démesuré au lendemain du 31 Mars et le sommet de l’ONU à New York sont inquiets car, les fruits tardent à confirmer les promesses des fleurs et la réalité du pays faite de malheureux croupissant sous les poids des pluies, du vent et du soleil sous des tentes de fortune les rattrape.
Alors que la capitale présente toujours l’aspect d’une ville fraichement sortie de la pire guerre civile de l’ère moderne. Les débris jonchent les rues, des bâtiments en détresse font planer un danger permanent sur des habitats riverains alors que les habitants tentent comme ils peuvent de reproduire les mêmes cercueils (constructions ne respectant aucune norme parasismique et anticyclonique) qui avaient rendu le 12 janvier possible.
Pour cause, seulement 10% des fonds promis sont décaissés, s’est plaint l’ONU et les contributeurs se nomment le Brésil, la Norvège et l’Australie. Le président dominicain, Leonel Fernandez a déploré le fait et indiqué que seules les ONGs ont la partie belle en Haïti et le gouvernement n’a pratiquement aucun contrôle sur ces entités qui traitent directement avec l’étranger.
Même pour la tenue des élections fixées au 28 Novembre ( ?), l’Organisme électoral n’a toujours pas reçu même un sou de la communauté internationale alors qu’il lui faudrait 28.9 millions de dollars américains pour la tenue de celles-ci. Le président Gaillot Dorsainvil a indiqué que seul le pouvoir a joué sa partition en fournissant 7 millions de dollars tirés du trésor public. Autant dire que la reconstruction est dans l’impasse et les élections aussi.