Friday, April 26, 2024
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La chambre basse au-delà du 11 Janvier

Ranmase –  La chambre basse au-delà du 11 Janvier : la controverse
Steven Benoît est formel : il ne remettra les pieds au parlement que pour remettre les matériels de l’Etat qui sont en sa possession et ce sera vite fait lundi prochain. D’ailleurs, il était déjà au parlement de la République vendredi  dernier pour s’acquitter de cette tâche mais, il n’avait trouvé aucun  responsable pour les confier.

Ranmase –  La chambre basse au-delà du 11 Janvier : la controverse
Steven Benoît est formel : il ne remettra les pieds au parlement que pour remettre les matériels de l’Etat qui sont en sa possession et ce sera vite fait lundi prochain. D’ailleurs, il était déjà au parlement de la République vendredi  dernier pour s’acquitter de cette tâche mais, il n’avait trouvé aucun  responsable pour les confier.

Le député de Pétion Ville/Kenscoff qui est candidat au sénat de l’Ouest ne partage pas l’avis de ses collègues tous heureux  de continuer à se la couler douce à la chambre basse pour 4 longs mois supplémentaires alors qu’ils n’auront « rien de sérieux à régler ». Il a de plus questionné l’attitude du président de la Chambre basse, Levaillant  Louis Jeune qui a annoncé avec une désinvolture déconcertante qu’il n’y aura rien le lundi  11 Janvier prochain et que le travail va se poursuivre jusqu’au deuxième lundi de mai. « Ce sera sans moi car, je ne conçois pas l’idée que je puisse continuer à jouir des privilèges de l’Etat sans que je sois en mesure de  contrôler l’Etat », a indiqué le député Benoît qui a déjà provoqué les  railleries de plusieurs de ses collègues, notamment le président  qui assimile les sorties de M. Benoît à une entreprise de charme  vers l’électorat.

Le constituant, le Dr George Michel  est d’accord avec le  député Benoît sur l’inopportunité d’une session d’exception à la chambre basse  sans toutes les prérogatives afférentes à la fonction de député. C’est-à-dire,  il n’est pas d’accord que les députés restent en fonction s’ils ne peuvent convoquer des membres de l’exécutif. En ce sens, il croit que le député Benoît aurait pu insister pour que les responsabilités soient établies pour qu’il reste  en place. Sur un autre sujet et en rapport avec des déclarations antérieures  qu’il avait faites, le Dr Michel est revenu à la charge pour  redire ce qu’il avait dit sur une station sœur, à savoir qu’il verrait de très  bon œil une proposition de candidature pour le président Préval pour un prix  Nobel de la Paix si, bien sûr, celui-ci réussit sa sortie comme président.

George Michel a fourni un luxe de détails pour tenter de justifier «  l’injustifiable », pour répéter les propres termes de plusieurs invités à  l’émission. Pourtant, en dépt d’une amitié qui semble indéfectible avec le président Préval, George Michel a quand même eu des mots sévères pour qualifier l’administration de ce dernier. Il a dénoncé par exemple les différentes  élections organisées sous l’égide du président Préval et croit même que pour les dernières (le premier tiers du sénat), Me Verret, le président du dernier CEP aurait dû être en prison pour avoir bafoué le vote des citoyens. Il a aussi critiqué la « liquidation » de la Téleco par le pouvoir et croit que les intérêts des petits employés n’avaient pas été pris en compte. Curieux Dr Michel !

Peut-être que les déclarations de charme de l’historien-journaliste vis-à-vis  des employés de la Téleco sont liées par la présence des syndicalistes de cette entreprise à l’émission. En effet, Jean Mabou de la SOETEL, Gassendy Brave du syndicat des employés révoqués de la Téleco et Hugues Mercier du syndicat des  employés révoqués de l’APN étaient là pour dénoncer, entre autre, la vente (sans doute en voie d’achèvement) de la Téleco à une entreprise liée à l’Armée  vietnamienne (Vietel) pour 59 millions de dollars. Jean Mabou a avancé des chiffres pour montrer que la valeur marchande de la Téleco se situe bien en dessus de ce montant dérisoire. Une émission  avec des parlementaires, le gouverneur de la Banque Centrale ou le président du CMEP et des syndicalistes est annoncée pour le prochain week-end.     

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