Port-au-Prince – Par YPM – Dans les marchés publics de la région métropolitaine de Port-au-Prince, les prix des produits de première nécessité ont littéralement explosé depuis le début du 2ème trimestre de l’année en cours.
Le prix du petit sac de riz importé se vend entre 2000 et 3000 gourdes, le gallon d’huile oscille entre 2000 et 2500 gourdes, la marmite (petite) de maïs moulu se vend à 175 gourdes, la petite marmite de haricots 225 gourdes, la petite marmite de farine qui coûtait 100 gourdes se vend actuellement à 150 gourdes.
Selon l’institut haïtien de statitique et d’informatique, au cours du premier trimestre de l’année 2023, l’inflation est passée de 47 à 49,3 % . Ces chiffrent pourraient, d’après plusieurs estimations atteindre un niveau plus qu’alarmant, démontrant le niveau extrême de paupérisation de ce qui reste de la classe dite “classe moyenne”.
Diverses raisons seraient à la base de ces chiffres qui peuvent donner des maux de tête. En premier lieu il y a l’insécurité. Plusieurs axes routiers donnant accès au centre-ville de Port-au-Prince aux entrées Sud et Nord de la la capitale sont hors de contrôle des autorités étatiques et contôlés par des bandits. L’indisponibilité du carburant dans les pompes à essence et sa vente sur le marché informel à plus de 1500 gourdes ( 1 gallon de gazoline) n’ont fait que compliquer la situation pour les passagers qui ont vu les priz du transport en commun doubler, voir tripler sous les yeux passifs des autorités.