Friday, April 26, 2024
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Haïti 2015 : les leçons de nos misères

Soumis à  InfoHaïti.net par Himmler Rébu
Antoine de Saint-Exupery disait avec raison : « Nous sommes riches aussi de nos misères ». Nous avons vécu, avec la journée du 9 Août 2015, le début de la fin d’une histoire.  La fin d’une histoire ou le recommencement de la même histoire ?  Le doute, peut-être la peur, jaillit du plus profond de moi-même quand cette citation d’Albert Einstein vient troubler, encore plus, le fleuve de mes espoirs quand il dit « la folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à des résultats différents ».

On aurait tellement aimé que ce soit différent !  On n’a rien vu ou entendu, en cette journée électorale du 9 août qui soit neuf, qui n’était pas prévisible !  En tournant le regard sur le passé immédiat, on se remémore que les problèmes majeurs ne commencent pas avec la journée électorale mais avec celle qui suit la proclamation des résultats.

Ces élections sont censées mettre fin à la cavalcade mickyiste. Au fait, cinq années de perdu. Pourtant, c’était une belle occasion de rééquilibrer le système politique en mettant face à toutes les factions de l’infrastructure gauchisante lavalasse une superstructure de la droite progressiste et ordonnée.  On a bien vu la manifestation des pulsions progressistes quand on parcoure les rues de Pétion-Ville ou quand on prend le carrefour 44 en direction de Côtes de Fer.  On pourrait multiplier les exemples à l’envie dans plusieurs départements.  Le moment Martelly-Lamothe a bien rapporté des dividendes que les peuples ingrats oublient rapidement. Pourquoi est-on, aujourd’hui, choqué quand on rencontre, dans les rues de Port-au-Prince, des lots d’immondices non encore ramassés ?  Les premiers moments Martelly-Lamothe nous avaient, vite, fait oublier que du temps de lavalas les immondices étaient devenus des références d’adresses.    Le moment Martelly-Lamothe nous a fait oublier l’état d’abandon des rues intérieures de la ville de Delmas.

Maintenant que je le dis vous vous en souvenez !  On n’en est pas, aujourd’hui, à faire le procès des lavalassiens criminels et peu propres mais, à tirer de nos misères présentes des leçons pour l’avenir.  C’est souvent l’effroi que nous imposent nos malheurs qui nous empêchent de voir sous chacun d’eux la pépite d’or qui ferait notre richesse à venir.  L’ère Martelly tire doucement les rideaux. Plaise au ciel que le désir de perpétuation de l’expérience s’éloigne du cœur du président !  J’ai dit doucement, comme une préférence par rapport à la possibilité d’une sortie avec fracas.  J’ai sincèrement peur des conséquences de cette option.  La sortie misérable, c’est l’implacable destin de ceux qui oublient les pouvoirs du temps.  Tout n’a point été rose.

Mais !  Ces années perdues nous ont fait voir à l’œuvre des hommes dans leurs limites et leurs qualités.  Elles ont, par le jeu du déficit, attiré notre attention sur certaines institutions de l’appareillage d’État.  Elles nous ont forcés, aussi, à nous regarder dans le miroir que Michel a été et nous ont imposé les questions essentielles.  Ces années seront vraiment et définitivement perdues si nous ne nous arrêtons pas pour poser les bases de la société que nous voulons et les progrès aux quels nous aspirons.  Ces cinq années ont souligné pour nous et, à l’encre forte que nous sommes mal barrés, qu’il est temps de penser à faire autrement.

Le Président Martelly
Martelly président !  est l’événement politique le plus inattendu des années 2000.  Les personnes sensées ont cru à une blague quand Sweet Micky s’est inscrit comme candidat à la présidence.  Personnellement j’ai cru à un canular de la part de ce personnage que je n’avais jamais pratiqué tant je détestais ses fresques carnavalesques. Je n’ai jamais assisté à un bal de Sweet Micky.  Mais, quel délice d’écouter, à la radio ou sur support magnétique, sa musique dépouillée de ses terribles fantaisies !  Je me souviens même, tant l’aventure me paraissait invraisemblable, qu’à une émission de Matin Caraïbes je raillais en disant : « Sa candidature ne sera pas acceptée car, il n’a pas reçu décharge comme président du compas »

Et pourtant !  On reconnait, de Seitenfus à Pierre-Louis Opont, que son accession à la présidence a été une manipulation de …l’international.  Mais cette manipulation n’est pas partie de rien.  Quelque chose dans le tissu social correspondait, à ce moment de l’histoire sociale d’Haïti, à ce que nous étions en réalité. N’est-il pas vrai que ses fanatiques reconnaissaient, publiquement, qu’il était un vagabond mais, ne disaient-ils pas que face aux résultats négatifs des autres : vagabon wan se vagabon panou… ba noul.  J’ai publiquement assumé le pouvoir Martelly croyant que ses racines et une partie de son histoire pouvait être de la droite modérée.  Quand j’ai remarqué dans son entourage les fils de maitre Constantin Mayard-Paul j’ai projeté sur eux ce qu’avait été le père.  Ma tête était toute remplie de ces images de Thierry Mayard-Paul accompagnant son père et l’avocate Mireille Durocher Bertin  déposant une gerbe de fleurs, aux pieds de la statue de Jean-Jacques Dessalines, au Champ de Mars, en signe de protestation contre l’invasion américaine de 1994 !  C’était sans compter avec les effluves rares des privilèges du pouvoir.

Comme beaucoup d’être humains, Michel est un personnage double. Plus. Multiforme.  Le Sweet Micky du carnaval n’est pas celui de ses CD.  A ma première rencontre en tête à tête, au palais national avec le président Martelly, il m’a témoigné de sa conscience de la grande déchéance d’Haïti.  Je ne dirai pas, ici, pour une raison d’éthique, la justification de sa thèse.  Je n’oublierai pas non plus l’interview accordée à madame Marie Lucie Bonhomme par madame Sofia Saint-Rémy Martelly qui disait avec justesse : « Si Sweet Micky devait changer, il ne serait plus Michel ».  Des circonstances particulières ont fait que je sois devenu ministre sous le commandement du Président Martelly.  Cette expérience pour aussi douloureuse qu’elle fut était nécessaire à ma connaissance de l’état de l’administration de mon pays.  Ceux-là qui prétendent le connaître sans en avoir palpé la réalité parlent de ce qu’ils croient mais ne connaissent pas l’étendue du mal.  La première personne à m’en avoir prévenu était le Président lui-même.  Ma position de ministre m’a fait découvrir un Michel Martelly que peu de gens connaissent.  Un Michel Martelly capable d’entendre et d’écouter quand on prend la posture adéquate pour dire oui ou non à un Président dont on embrasse la cause et à qui on doit la vérité.  Michel Martelly aurait fait un très bon président s’il était entouré de suffisamment de gens qui l’aiment et le respectent pour l’être humain qu’il est.  Si on savait lui tenir tête quand surgissent ses mauvais penchants.

Pour moi, en plus de quatre ans de pouvoir, Michel Martelly a été président de novembre 2014 au 28 juillet 2015.  Il a choisi la déchéance à Miragoâne face à une femme qui lui rappelait ses promesses de candidat.  Le plus désolant est qu’il a trouvé un destructeur pour chercher une imbécile explication à ce qui exigeait de reconnaître la bêtise et de s’en excuser.  Le Michel que je connais l’aurait fait.  Si on le lui imposait avec courage et fermeté.  Malheureusement, quoiqu’on pense, Michel Martelly est un miroir et, nous avons intérêt à bien nous y regarder car, nous sommes capables de reproduire cette réalité.
Evans Paul.

Le Premier ministre Evans Paul est très certainement l’homme politique haïtien de l’ère post-duvaliériste à voir fait, le plus, le sacrifice de sa personne pour une cause qu’il a embrassée : une Haïti différente par la voie démocratique.  On serait tenté de voir percer, sous les couches des nombreuses maltraitances qu’il a subies, une légitime pulsion vengeresse.  Non.  Fin manœuvrier ou pacifiste convaincu, c’est, à chaque fois le témoignage d’une ouverture d’esprit et de la  générosité qu’il nous impose. J’ai évolué dans son espace politique et nous avons travaillé ensemble dans les moments les plus durs de l’aristidisme destructeur.  J’y ai découvert un politique froid doté d’une bonne connaissance des choses et des hommes de ce pays.  Je n’ai pas suffisamment pénétré son univers privé pour savoir pourquoi il a choisi Mandela pour modèle.  Nul de tous les pouvoirs qu’il a créés ou qu’il a contribué à faire naître n’a compris qu’il pouvait être un Premier ministre efficace.  Si les hommes ont du pouvoir sur le cours des événements sociaux, ceux-ci également ont le don de créer des hommes.

Le général De Gaulle ne disait-il pas : « l’action, ce sont les hommes au milieu des circonstances.» ?  A eux donc, de faire la preuve de leur capacité ou de leur impotence.  Arrivé au deuxième échelon du pouvoir en Haïti grâce à un an de secousses, par l’opposition, du pouvoir tèt kale, le secouriste Konpè Plim a été le choix intelligent de l’alité du palais national. Son action a ramené dans les rangs démocratiques ses anciens camarades et a redonné des couleurs au convalescent.   À son actif, à date : la cessation des ennuyeuses manifestations, l’enclenchement du processus électoral, l’éradication en toute douceur du carnaval des fleurs.  On est unanime à apprécier l’élégance des excuses faites pour la présidence, sans le dire, voire la nommer, après la catastrophique bourde du 28 juillet à Miragoâne.  Je ne suis pas assez proche de son cercle d’évolution, et Dieu m’en préserve, pour connaître les affres de la solitude de son pouvoir.

En tout cas, il tient la route et, la sortie de la soirée du 9 août était politiquement correcte comme cure préventive face aux possibles dérapages après une journée électorale hautement marquée par l’approximation et le délitement citoyen.  Je scrute avec une intellectuelle curiosité le jeu du virtuose après le tsunami de la proclamation des résultats.  D’ici au 7 février 2016, le repos lui est interdit surtout que, délesté des soucis du pouvoir notre Micky national peut à n’importe quel moment péter les plombs et lui faire de la distraction sur son périlleux parcours.  On ne peut que lui souhaiter bon discernement et bonne chance.  Je ne sais pas si les circonstances lui avaient laissé le choix.  En tout cas. Il n’a pas choisi la facilité.  S’y est-il engagé conscient que « la difficulté attire l’homme de caractère, car, c’est en l’étreignant qu’il se réalise lui-même » ?
Pierre Louis Opont

Pierre Louis Opont a quelques miles au compteur dans l’administration publique haïtienne.   Une perception positive de ses compétences le précède.  Il est entouré de femmes et d’hommes, pour ceux-là que j’ai fréquentés, majoritairement capables et honnêtes.  J’ai dans mes appréciations antérieures regretté qu’ils soient à ce moment appelés à ce poste.  Ce CEP, au vu de certaines décisions déjà prises, a fait preuve de courage même quand, pour certaines autres, le déficit, dans le momentum communicatif, était patent.  Je comprends que Jacky Lumarque n’avait pas à recevoir de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif une décharge à laquelle il n’était point assujetti suivant publique déclaration du président de cette même entité.  Pourquoi le Président du CEP, toujours prompt à jouer au jeu de la transparence immédiate, a t-il trainé les pas pour expliquer sa décision ?  D’où viendrait le pouvoir du CEP de décider, sans appel, en dehors des instances contentieuses de l’institution ?  Mr Opont serait-il prisonnier d’un mauvais décret qu’il a lui-même rédigé et proposé à l’exécutif ?  Toujours est-il que le président du CEP et, à travers lui les autres membres, fait montre d’une intéressante fermeté.  À la limite de la malheureuse description de Maitre Michel Brunache traitant de kamikazes des agents de l’appareil de l’État.

A la fin de la journée du 9 août, le président du CEP a joué à l’anticipation, ce qui est une bonne et intelligente chose, pour justifier des gabegies qu’on ne peut imputer à l’institution électorale. Il joue si bien le réglo qu’on a fait semblant d’accepter ses accusations contre le sieur Joseph Hébert Lucien qui serait responsable de la rareté des cartes d’accréditation qui devaient, normalement, être distribuées trois jours avant le scrutin aux représentants des partis politiques.  Je n’apprends rien à mon ami Opont qu’en matière de gestion administrative seul le chef est responsable.  Et, le chef c’est lui.  Qui avait tenu pour lui la check-list des actions préparatoires 72 heures avant les échéances ?   La forme brutale des poursuites annoncées doit bien être le fruit d’une conviction de sabotage.  Dans ce cas, il nous avoue que la machine n’est pas protégée. Cet incident ne blanchit pas le CEP ni son président d’autant que toutes les analyses mettaient en exergue l’impossibilité pour l’institution électorale d’accommoder, comme le commande le décret électoral, tous les mandataires de tous les candidats à tous les bureaux de vote.  L’affectation des mandataires suivant l’ordre d’arrivée au centre ou bureau de vote est une violation.  En politique la perception vaut vingt fois le fait.

Auraient-elles tort les mauvaises langues qui voudraient croire à une fuite en avant pour dédouaner le CEP d’une de ses tâches essentielles rendue impossible par le désordre de la multitude  de candidats ?  Qui sévira contre le CEP quand il lui arrive de violer le décret électoral ?
Les tonitruantes dénonciations du président du CEP, ci-avant Directeur Général du CEP de Gaillot sur la perversion, par l’International, des résultats des élections de 2010 ont été diversement interprétées.  Contre plusieurs autres opinions ces déclarations sont, à mon sens, un gage de bonne conduite quant aux résultats à proclamer prochainement et la volonté de transparence du président Opont.  C’est là un risque d’une possible pierre d’achoppement qui pourra faire tanguer le processus en cours.  Les vrais problèmes, suivant mon analyse, viendront avec la publication des résultats.  Imaginez, par exemple, que les partis tèt kale et alliés remportent la mayòl un peu partout.  Qui fera croire à la population en la sincérité des résultats.  Je vois le CEP prendre tranquillement la route du Mont Sinaï.  Rien ne lui sera épargné quant aux tentations qui peuvent même aller à des modifications pour raison d’État de certains résultats.  Qui sera le recours ?  Le Président Martelly bénéficiaire probable du crime en gestation ?  Si au contraire les résultats mettent au rancart les candidats sans cheveux et leurs alliés ?  Le Président Martelly aura-t-il l’autorité suffisante pour ramener de l’ordre dans ses rangs ?  J’en doute.  Quand je me rappelle le  témoignage  du Président  n’ayant pas pu convaincre sa femme de renoncer à se présenter comme candidate au Sénat, on peut avoir des frissons !
Des hommes aux institutions.

Le Philosophe français Auguste Compte affirmait : « Tout est relatif, cela seul est absolu ».  Les péripéties résultant de l’inintelligente stratégie du palais national sur la question électorale ont hypothéqué les élections elles-mêmes.  C’est si vrai que le bouyi vide et ses conséquences sont devenus inévitables.   L’autorité du Président de la République s’est érodée car, nombre des ses actions ce sont écarté des voies imposées par la morale.  Cette réalité a copieusement affaibli le pouvoir et a recouvert d’un manteau opaque les nombreuses réalisations de l’administration Martelly-Lamothe. Serait-ce cet affaiblissement qui a permis à des hommes trônant à la tête d’institutions comme le CEP et la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif de se barricader, avec courage et fermeté derrière les rigueurs de la loi et de la faire appliquer ?   La population en général et le monde politique en particulier ont découvert, avec bonheur et anxiété, la CSCCA.  Désormais, la gestion des administrateurs de la chose publique se fera, à quelque rang qu’ils puissent appartenir, avec plus de précautions.  On a vu une institution électorale sortir du traditionnel kase fèy kouvri sa en refusant l’accès aux élections à la femme d’un président en exercice et à un tout puissant et frais ex-premier ministre.  Ces événements à eux seuls ont reculé la frontière de la peur des chefs désordonnés.  Imaginez une telle situation sous le règne du tonitruant Titid par exemple !  En cela, le Président Martelly peut répéter avec fierté se pou la premyè fwa.

La guéguerre de la décharge obligera les acteurs de la Res Publica à une réflexion sur le mécanisme à mettre en place pour régler cette question avec équité.  Des femmes et des hommes ont été aussi victimes de la stricte volonté des membres de la CSCCA et du CEP de respecter la règle pour la décharge.  La société en générale a trouvé injuste que des administrateurs de la chose publique soient privés de la mobilisation de leurs biens et de la jouissance de leurs droits civils et politiques 15-20 ans après avoir accepté de servir l’État.  Comment assujettir une telle délivrance aux caprices ou à la conscience intéressée de certains parlementaires ?  Qu’on discute des ces choses dans le système politique haïtien c’est un grand pas.  Un acquis.

Sur un autre tableau, le voile se lève peu à peu sur l’international moralisateur mais en fait voleur.  On découvre peu à peu que les aideurs sont les vrais aidés et que les professionnels de la gestion désordonnée sont d’abord dans le camp des donneurs de leçons.  Le désordre de la journée du 9 Août a mis à nu les manigances de l’international pour s’approprier l’aide.  Qui peut accepter que les petits morceaux de carton pompeusement appelés isoloirs aient été commandés jusqu’en Afrique du Sud.  Cela sent le clientélisme et la magouille à plein nez.

L’insolence, la nonchalance et les actes criminels de la MINUSTAH ont replacé dans la conscience citoyenne la nécessité d’une force nationale de défense.  N’étaient les approches pulsionnelles et désordonnées du Président Martelly sur la question, une vraie commission multisectorielle aurait déjà son dossier à déposer par devant le parlement sur la question de la défense du territoire.  Les acteurs les plus virulents contre l’armée acceptent de plus en plus la question savoir : quelle armée et pour faire quoi ?  Ces interrogations à elles seules sortent cette question essentielle du cadre strict des fanatiques des FAD’H.  Les passions s’apaisent et la discussion est devenue une option sur un sujet qui était verrouillé.

Au passage, on aura critiqué le Président Martelly avec raison sur nombre de ses maladroites actions mais on ne pourra jamais dire qu’il n’a pas imposé la réflexion sur des questions essentielles comme l’instruction publique ou le retour à la production agricole !
En tout temps les élections sont, en Haïti, source de conflits et même de violence.  Les mauvaises élections auxquelles nous assistons auront permis de mettre en lumière des institutions à renforcer sur la route de la démocratie que nous avons acceptée et de laquelle nous ne pourrons plus nous détourner.  Il viendra donc un jour où nous pourrons nous asseoir pour discuter des questions fondamentales pour l’avenir de ce pays.  L’empressement devient donc mauvais conseiller et nos malheurs présents sont, curieusement, le ferment des nouvelles routes à prendre. «   L’avenir n’est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre. » Antoine de Saint-Exupéry.
Himmler Rébu

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