Thursday, May 2, 2024
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Haiti au Carrefour de son destin: lettre de Valentine au président élu

Monsieur le Président élu, Joseph Michel Martelly, les choses sérieuses ont commencé. Oui tu n’es  même pas encore confirmé officiellement au poste de Chef d’état Haitien te voilà déjà propulsée à la table des grands décideurs..Oui, M. Martelli on a appris que tu dois  rencontrer dès mardi à Washington les représentants des institutions financières internationales tells Bob Zoellick de la banque Mondiale, Dominique Strauss-Kahn

Monsieur le Président élu, Joseph Michel Martelly, les choses sérieuses ont commencé. Oui tu n’es  même pas encore confirmé officiellement au poste de Chef d’état Haitien te voilà déjà propulsée à la table des grands décideurs..Oui, M. Martelli on a appris que tu dois  rencontrer dès mardi à Washington les représentants des institutions financières internationales tells Bob Zoellick de la banque Mondiale, Dominique Strauss-Kahn, aussi bien que les représentants de la Banque interaméricaine de Développement chargés du dossier haitien.. On dit qu’à ces rencontres, M. le Président élu discutera de la coopération existant entre ces institutions financières et Haiti. Michel Martelly pourra-t-il se démarquer de la ligne de ses prédecesseurs qui n’ont jamais pu obtenir des bailleurs de fonds un programme de développment adapté à Haiti.

Dans cette ère de globalisation il est quasiment difficile sinon impossible de vivre en cercle fermé particulièrement pour Haiti dont la majeure partie du budget national dépend de l’aide extérieure. Quest-ce tu vas faire pour malgré tout  imposer ta propre vision aux institutions financières M. Martelly?

Cet après midi encore j’écoutais l’un des anciens directeurs de champagne du camp Martelly, Ed Lozama dire à un auditeur qu’il faut te prendre au sérieux, parce qu’avant tout tu es maintenant le Président de la République. Je suis d’accord , et je te prends au sérieux M. Martelly. Plus de 67 pour cent des votants te prennent aussi au sérieux. Mais je voudrais savoir si tu te  prenais au sérieux au moment de poser ta candidature au poste de Président. J’ose espérer que tu es imbu de la lourde responsabilité qui en découlera. Je refuse de penser que tu n’es que le fruit naturel d’un coup de colère, d’un ras le bol général exprimé par un peuple frustré.

Aujourd’hui M. Martelly, c’est le moment ou jamais d’être sérieux, sit u ne l’étais pas encore. Nous voulons croire en une seconde chance avec toi, en dépit du fait que tu as appartenu et appartiens à cette classe haïtienne qui a toujours su exploiter à ses profits les moments de détresse du peuple Haïtien.C’est le sujet d’un nouveau débat que j’ouvrirai dans une prochaine note. Nombre de ceux qui t’ont voté ne connaissent que ton côté mauvais garçon. Ceux qui reprochent  à Charles Henry Baker sa couleur et sa soi disante appartenance  à la classe exploitante, ne se sont pas interrogés sur ta famille à toi. Tu es donc de la classe populaire Martelly…?Ha ha ha…Tu les a bien embobiné, avec ton discours populiste hein?…

Lors de son passage à Washington, le Président élu  aura des rencontres avec de grands medias tels CNN, Washington Post et Fox  pour faire passer son message de reconstruction, de relance de l’économie, et d’accès à l’éducation de base pour un maximum d’enfants. A propos d’éducation gratuite pour le plus grand nombre, tu as promis d’obtenir les fonds en “taxant les borlettes et en réduisant l’enveloppe généralement allouée aux frais de la présidence. Tu vois que je suis à l’écoute le Président.. C’est par ce que j’ai peur M. le Président pour mon pays. Nous ne sommes pas en mesure d’endurer un échec avec toi. Alors, fais tout ton possible pour réussir….

Dans ma première note je me suis declarée  contre toute opposition stérile. Cela ne veut pas dire que je veux voir tous les représentants de la classe politique au parlement s’aliéner. Sans verser dans la politique de dilatoire et de boycottage,  les représentants des différentes classes politiques doivent s’ériger en garde fous, au cas où le Président dévierait de sa ligne.

Sur ce point honte à tous ceux qui négocierait déjà une position au sein du prochain gouvernement sans prendre le temps d’évaluer  l’orientation politique de “Repons Peyizan. Comme des “manmams poules” nos hommes politiques présentent déjà leur dos au nouveau coq de la basse-cour.Un peu de retenue s’il vous plaît.

A tantôt.

Valentine Cesar

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