Thursday, May 2, 2024
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Ranmase: “Michel Martelly n`est pas le président du pays“, Charles Henri Bak

Le principal responsable du parti Respe a surpris grand monde en contestant le titre officiel de chef de l`État de Michel Martelly tout en reconnaissant qu`une situation de fait l`impose à lui et au pays. “On sait qu`il n`y avait pas eu d`élections; c`est M. Martelly lui-même qui m`avait invité à le rejoindre à Caribe pour dénoncer le déroulement du premier tour en compagnie de plusieurs autres candidats; l`OEA a fabriqué un président comme elle n`aurait pu le faire ailleurs“, a dit un Charles Henri Baker qui s`est dit pourtant en opposition et au pouvoir et à l`opposition.

Le principal responsable du parti Respe a surpris grand monde en contestant le titre officiel de chef de l`État de Michel Martelly tout en reconnaissant qu`une situation de fait l`impose à lui et au pays. “On sait qu`il n`y avait pas eu d`élections; c`est M. Martelly lui-même qui m`avait invité à le rejoindre à Caribe pour dénoncer le déroulement du premier tour en compagnie de plusieurs autres candidats; l`OEA a fabriqué un président comme elle n`aurait pu le faire ailleurs“, a dit un Charles Henri Baker qui s`est dit pourtant en opposition et au pouvoir et à l`opposition.

Il n`est cependant pas dans le “rache manyok“ (dechoukage), du moins, pas encore car, il n`écarte pas la possibilité de rejoindre ceux qui, comme MOPOD ou le sénateur Moyse Jn Charles réclame la démission de l`ancien chanteur Sweet Micky du pouvoir. Il s`est dit offusqué d`entendre l`Administration Martelly-Lamothe parler de progrès économique et déclarer le pays ouvert au business quand l`insécurité bat son plein et la gabegie administrative s`érige en maître dans un pays où pour faire face à un manque d`argent dans les caisses de l`État (déclaration du chef de l`État), on choisit de nommer un gouvernement à 43 membres.

“C`est cynique et révoltant“, s`est indigné l`ancien candidat à la présidence qui dénonce aussi la formule utilisée par le président Martelly pour engager le processus électoral. Il fallait de préférence s`inspirer de l`art 289 de la Constitution pour faire régner la confiance dans la classe politique et s`assurer que tout un chacun se sente à l`aise pour s`embarquer dans le train électoral, a encore déclaré Charles Henri Baker.

Moyse Jean Charles est arrivé à cette émission gonflé à blanc et plus que jamais déterminé à obtenir le départ de M. Martelly du pouvoir. La dernière bêtise du pouvoir à Gressier jeudi dernier où il a été retenu plus de deux heures durant pour une raison jamais vraiment connue (on prétextera par la suite qu`on a été plutôt à la recherche d`un individu qui était à bord du véhicule du parlementaire, Assad Volcy et le concerné  a démenti ce fait par téléphone à l`émission) semble donner des ailes au parlementaire qui a pris soin d`égrener les dérives de l`équipe en place tout en faisant quelques “révélations“ qui ont désagréablement surpris le panel et l`assistance au studio de Ranmase.

Le sénateur Jn Charles nous apprendra par exemple qu`un individu, propriétaire de “le Sourire“ était venu réclamer l`argent que sa famille avait versé en échange de sa libération des mains de Clifford Brand après l`arrestation de ce dernier et voilà qu`il a lui-même été arrêté et ses biens confisqués et même vendus par l`équipe au pouvoir et le ministre Jean Renel Sanon sous prétexte qu`il était lui-même un trafiquant. Coup de théâtre, selon le volcanique parlementaire, la DEA n`avait rien dans ses archives à l`encontre du concerné et la PNH non plus. « Le bonhomme est gardé en prison parce qu`on ne sait quoi en faire puisqu`on ne peut pas lui restituer ses biens qui ont déjà été séparés par les potentats de ce pouvoir mafieux et corrompu ».

Fort de tout cela, l`ancien député Serge Jean Louis du MOPOD croit qu`on ne peut pas courir le risque d`aller aux élections avec un pouvoir qui est déterminé à tout faire pour rafler tous les postes alors qu`il n`a aucune base populaire (Baker dira lui-même que Tet Kale ne peut gagner proprement aucune élection dans ce pays). Le dirigeant du MOPOD estime que la mobilisation pour faire partir  cette équipe est aujourd`hui la seule voie du salut. Le porte-parole de la primature qui a passé le plus clair de son temps à s`en prendre au sénateur Jn Charles et à Serge Jean Louis dit considérer le premier comme un amuseur public et que le pays ne prend plus le sénateur au sérieux; il rappelle à Moyse qu`il était curieusement resté muet sous l`Administration de Préval quand il y avait des dérives et notamment dans l`affaire Amaral (ce dernier, de sa cellule de prison étant en France est intervenu pour contredire Me Kedlair Augustin ainsi que Me Waner Cadet qui avait aussi dit que l`équipe du président Préval avait procuré des faux passeports à Amaral pour qu`il laisse le pays;  « Faux et archi-faux », a répondu le concerné.
Mme Judy C. Roy, la dirigeante de REPAREN, la seule femme au panel était très remontée contre l`équipe en place; elle dit avoir été dans les discussions préalables au dialogue pour demander à la médiation et aux partis politiques d`insérer dans les termes à débattre la problématique de la nationalité du président Martelly et du premier ministre Lamothe. “C`est clair que ce sont des étrangers et c`est une situation qu`on ne peut tolérer“, a dit Mme Roy qui confie qu`à cause de ses pertinents points de vue, son parti a été interdit au dialogue. Sur l`affaire Sonson La familia, Moyse Jean Charles croit que dans  très peu de temps, Woodly Etheard sera blanchi tout comme l`a été Calixte Valentin. “Martelly, à côté de ses nombreux défauts, il a la qualité de ne jamais laisser tomber ses amis kidnappeurs et dealers de drogue“.

Ranmase: “Michel Martelly n`est pas le président du pays“, Charles Henri Baker

Le principal responsable du parti Respe a surpris grand monde en contestant le titre officiel de chef de l`État de Michel Martelly tout en reconnaissant qu`une situation de fait l`impose à lui et au pays. “On sait qu`il n`y avait pas eu d`élections; c`est M. Martelly lui-même qui m`avait invité à le rejoindre à Caribe pour dénoncer le déroulement du premier tour en compagnie de plusieurs autres candidats; l`OEA a fabriqué un président comme elle n`aurait pu le faire ailleurs“, a dit un Charles Henri Baker qui s`est dit pourtant en opposition et au pouvoir et à l`opposition.

Il n`est cependant pas dans le “rache manyok“ (dechoukage), du moins, pas encore car, il n`écarte pas la possibilité de rejoindre ceux qui, comme MOPOD ou le sénateur Moyse Jn Charles réclame la démission de l`ancien chanteur Sweet Micky du pouvoir. Il s`est dit offusqué d`entendre l`Administration Martelly-Lamothe parler de progrès économique et déclarer le pays ouvert au business quand l`insécurité bat son plein et la gabegie administrative s`érige en maître dans un pays où pour faire face à un manque d`argent dans les caisses de l`État (déclaration du chef de l`État), on choisit de nommer un gouvernement à 43 membres.

“C`est cynique et révoltant“, s`est indigné l`ancien candidat à la présidence qui dénonce aussi la formule utilisée par le président Martelly pour engager le processus électoral. Il fallait de préférence s`inspirer de l`art 289 de la Constitution pour faire régner la confiance dans la classe politique et s`assurer que tout un chacun se sente à l`aise pour s`embarquer dans le train électoral, a encore déclaré Charles Henri Baker.

Moyse Jean Charles est arrivé à cette émission gonflé à blanc et plus que jamais déterminé à obtenir le départ de M. Martelly du pouvoir. La dernière bêtise du pouvoir à Gressier jeudi dernier où il a été retenu plus de deux heures durant pour une raison jamais vraiment connue (on prétextera par la suite qu`on a été plutôt à la recherche d`un individu qui était à bord du véhicule du parlementaire, Assad Volcy et le concerné  a démenti ce fait par téléphone à l`émission) semble donner des ailes au parlementaire qui a pris soin d`égrener les dérives de l`équipe en place tout en faisant quelques “révélations“ qui ont désagréablement surpris le panel et l`assistance au studio de Ranmase.

Le sénateur Jn Charles nous apprendra par exemple qu`un individu, propriétaire de “le Sourire“ était venu réclamer l`argent que sa famille avait versé en échange de sa libération des mains de Clifford Brand après l`arrestation de ce dernier et voilà qu`il a lui-même été arrêté et ses biens confisqués et même vendus par l`équipe au pouvoir et le ministre Jean Renel Sanon sous prétexte qu`il était lui-même un trafiquant. Coup de théâtre, selon le volcanique parlementaire, la DEA n`avait rien dans ses archives à l`encontre du concerné et la PNH non plus. « Le bonhomme est gardé en prison parce qu`on ne sait quoi en faire puisqu`on ne peut pas lui restituer ses biens qui ont déjà été séparés par les potentats de ce pouvoir mafieux et corrompu ».

Fort de tout cela, l`ancien député Serge Jean Louis du MOPOD croit qu`on ne peut pas courir le risque d`aller aux élections avec un pouvoir qui est déterminé à tout faire pour rafler tous les postes alors qu`il n`a aucune base populaire (Baker dira lui-même que Tet Kale ne peut gagner proprement aucune élection dans ce pays). Le dirigeant du MOPOD estime que la mobilisation pour faire partir  cette équipe est aujourd`hui la seule voie du salut. Le porte-parole de la primature qui a passé le plus clair de son temps à s`en prendre au sénateur Jn Charles et à Serge Jean Louis dit considérer le premier comme un amuseur public et que le pays ne prend plus le sénateur au sérieux; il rappelle à Moyse qu`il était curieusement resté muet sous l`Administration de Préval quand il y avait des dérives et notamment dans l`affaire Amaral (ce dernier, de sa cellule de prison étant en France est intervenu pour contredire Me Kedlair Augustin ainsi que Me Waner Cadet qui avait aussi dit que l`équipe du président Préval avait procuré des faux passeports à Amaral pour qu`il laisse le pays;  « Faux et archi-faux », a répondu le concerné.
Mme Judy C. Roy, la dirigeante de REPAREN, la seule femme au panel était très remontée contre l`équipe en place; elle dit avoir été dans les discussions préalables au dialogue pour demander à la médiation et aux partis politiques d`insérer dans les termes à débattre la problématique de la nationalité du président Martelly et du premier ministre Lamothe. “C`est clair que ce sont des étrangers et c`est une situation qu`on ne peut tolérer“, a dit Mme Roy qui confie qu`à cause de ses pertinents points de vue, son parti a été interdit au dialogue. Sur l`affaire Sonson La familia, Moyse Jean Charles croit que dans  très peu de temps, Woodly Etheard sera blanchi tout comme l`a été Calixte Valentin. “Martelly, à côté de ses nombreux défauts, il a la qualité de ne jamais laisser tomber ses amis kidnappeurs et dealers de drogue“.

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