Sunday, April 28, 2024
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Shérif Ronaldo a frappé trois fois

Comme dans un western, CR 7 a mis de l’ordre à Madrid. Il a marqué mercredi soir trois buts contre Atletico, offrant le quatrième à Callejon, réduisant du coup celui de Radamel Falcao au niveau d’une anecdote. Perea n’aurait jamais dû bousculer Benzema dans cette zone. Le danger n’était pas imminent. Et le Shérif Ronaldo menaçait déjà. Les Thiago, Diego, Godin, Juanfran, ont eu tort de reculer parce que le Shérif s’apprêtait à dégainer. Il fallait se ruer contre lui.

Comme dans un western, CR 7 a mis de l’ordre à Madrid. Il a marqué mercredi soir trois buts contre Atletico, offrant le quatrième à Callejon, réduisant du coup celui de Radamel Falcao au niveau d’une anecdote. Perea n’aurait jamais dû bousculer Benzema dans cette zone. Le danger n’était pas imminent. Et le Shérif Ronaldo menaçait déjà. Les Thiago, Diego, Godin, Juanfran, ont eu tort de reculer parce que le Shérif s’apprêtait à dégainer. Il fallait se ruer contre lui.

Bousculer Higuain en pleine surface de réparation alors que l’Argentin n’était pas dans le sens du but n’était pas intelligent de la part de Godin. Ce fut l’occasion pour le Shérif Ronaldo de prouver être capable de sévir de loin ou de près, des trente mètres ou des onze. Tolérance zéro contre ceux-là qui se mettent sur la route du Real.

Et Callejon a compris que quand le Shérif confie une mission importante à quiconque de ses collaborateurs, il ne faut ni de si ni de mais, il faut réussir. Du Napoléon Bonaparte tout craché.

Résultat de la descente des lieux du Shérif Ronaldo au stade Vicente Calderon où des matelassiers tentaient de se convertir en trouble-fête contre la famille royale en vue non seulement de contester la suprématie de la Maison blanche dans la cour royale, mais plus grave encore, d’en faire profiter l’ennemi héréditaire, le dissident subversif du Royaume, le nommé F.C Barcelone, chef rebelle honni par toute la Castille : quatre hommes chez les matelassiers ont perdu la vie, trois fois œuvre du Shérif Ronaldo lui-même, et c’est lui qui a remis les munitions à l’agent Callejon pour achever l’œuvre de pacification de Vicente Calderon.

Le Colombien Radamel Falcao, mercenaire extrêmement dangereux, a fait un mort parmi les hommes du Shérif. Mais les agents Pepe, Ramos, Khedira, ont fini par le dérouter malgré la faiblesse d’Arbeloa qui sera peut-être renvoyé de l’Armée royale à la fin de cette campagne 2011-2012. L’un des assistants du Shérif Ronaldo, Kaka, trop sentimental, a encore une fois déçu le Général Mourinho, si sévère et si exigent, qui l’a rappelé en pleine bataille. L’assistant Oëzil s’est montré plus digne de défendre l’écusson blanc.

Mais oyez, braves gens de partout le monde qui suivent les péripéties de la guerre du Royaume de Sa Majesté très Catholique, le Comte Florentino Perez, représentant de Sa Majesté Très Catholique, le Roi Juan Carlos, contre les dissidents catalans par l’entremise de la vénérable institution Real Madrid. Oyez. Jour de l’espoir rené, 11 avril 2012, le fidèle serviteur Ronaldo, détesté des jaloux du Royaume, lui si brillant, on ose le placer au second rang dans le classement des plus fines gâchettes, derrière un petit bout d’homme, adroit sans doute, mais qui n’est même pas fichu d’abattre un malveillant à 30 ou 40 mètres, comme le fait si bien le serviteur Ronaldo.

Oui, le Shérif s’est bien concentré, a ramassé toutes ses forces autour des muscles fémoraux et jambiers pour donner au boulet une trajectoire flottante, de haut en bas, de droite à gauche. Le jeune Courtois chargé de contrer les tirs royaux, eut le tort de croire que le missile devait passer sur les remparts de ses complices matelassiers. Et quand le projectile allait franchir  la ligne fatidique, le vigile, demi assommé par la détonation, dut esquisser une génuflexion comme il sied de le faire au passage du Roi ou de Sa Sainteté le Pape dont les pouvoirs tiennent de Dieu.

Que dire alors du deuxième coup du Shérif Ronaldo ? Sur celui-ci, le boulet était en mouvement quand Ronaldo le récupéra des trente mètres, le calibra dans sa jambe-fusil et déclencha. Courtois tenta bien de faire marcher son missile anti-aérien, mais le boulet flotta encore. Il ne put le détourner. Une fois de plus, le Shérif a montré que la puissance de ses muscles ne lui sert pas qu’à jouer au top model.

Du côté de la Catalogne, tapi dans leur perfidie, on espérait que le Shérif tremblerait au moment d’exécuter un bandit à onze mètres. Le sauveur des autorités royales s’exécuta parfaitement, et les outrecuidants matelassiers durent se taire en attendant que le reste du travail fût accompli par Callejon guidé au millimètre par le valeureux shérif.

Voilà, de fête il n’y en eut point à Barcelone, ni dans quelques rues ingrates de Madrid qui refusent que les matelassiers soient seuls dans leur folie de contester un pouvoir de droit divin. Le Shérif a frappé trois fois. Quelques becs sont cloués.

Passait par là un loustic qui s’écria : « En sera-t-il de même le 21 avril quand le rebelle Messi mettra la pagaille au lieu dit « Centre de la révolution », le Camp Nou? »

Patrice Dumont

patricedumont21@hotmail.com   

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