Monday, April 29, 2024
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Ranmase: “Evitons que le dialogue ne se transforme en une mascarade publique“,Me Fritzo Canton

L`inquiétude du juriste est grande ; il craint énormément pour ce premier grand dialogue initié par l`Administration Martelly sous l`obédience de la Conférence épiscopale avec le tout nouveau cardinal Langlois à la manette. Fritzo Canton dénonce particulièrement le manque de préparation de ce forum à la base de toute une série de tergiversations notamment celle concernant la non-participation de secteurs clefs comme des partis farouchement opposés au pouvoir du président Martelly (MOPOD) ou des organisations de droits humains.

L`inquiétude du juriste est grande ; il craint énormément pour ce premier grand dialogue initié par l`Administration Martelly sous l`obédience de la Conférence épiscopale avec le tout nouveau cardinal Langlois à la manette. Fritzo Canton dénonce particulièrement le manque de préparation de ce forum à la base de toute une série de tergiversations notamment celle concernant la non-participation de secteurs clefs comme des partis farouchement opposés au pouvoir du président Martelly (MOPOD) ou des organisations de droits humains.“Je crains que ce rassemblement qui s`apparente beaucoup plus à des pourparlers qu`à un dialogue ne contribue pas à décrédibiliser davantage la classe politique et les partis“.

 

Les deux opposants au panel, l`Ingénieur Rosemond Pradel (Fusion) et le député Saurel Yacinth (INITE) se sont offusqués devant la position de Me Canton qui met, une fois de plus, les formations politiques, déjà cibles de toutes les critiques de ce pouvoir, sur la sellette. “Si le dialogue devra échouer ce ne sera pas de notre faute, nous avons, avec deux autres partis (OPL et KONTRA PEP) soumis aux autre secteurs de la vie nationale et au pouvoir une proposition pour une sortie de crise et nous sommes présents à ce dialogue pour prouver notre bonne foi“, a dit l`ancien conseiller électoral alors que l`ancien président de la Chambre basse dit lui-même ne rien espérer de ce forum et c`est d`ailleurs pourquoi lui et sa formation politique (INITE) avaient choisi de le bouder.

“De tout cœur, je souhaite que quelque chose de positif sorte de ce dialogue; du plus profond de mon cœur, j`espère que j`aurai tort de ne pas avoir cru dans ce dialogue mais,  les premiers sons qui me parviennent de El Rancho tendent malheureusement à me donner raison“, a dit un Saurel Yacinthe  qui a pourtant du mal à cacher sa joie face aux grandes divisions qui traversent les acteurs de ce dialogue et qui risquent de compromettre toutes les chances de parvenir à un accord de principe pour poser les bases d`une résolution même à long terme des grands problèmes qui rongent l`existence de cette nation.

Stanley Lucas, depuis Washington, fidèle à lui-même, est parti en guerre contre les partis qui s`obstinent à demander le départ du président Martelly et il s`en est pris particulièrement au député Yacinth qui n`aurait pas grandi dans sa mentalité puisqu`il n`a pas compris la nouvelle dynamique de la société politique haïtienne. L`élu de Moran/Chambellan à la 49e législature a sauté sur l`occasion pour dénoncer l`incohérence des représentants du pouvoir qui invitent les partis au dialogue et en même temps font tout pour les dissuader de participer.

“Vous nous traitez de partis de 2% aux élections, de voleurs de chèvres  et en même temps, vous voulez négocier avec nous; c`est impensable“, a encore indiqué  Saurel Yacinthe.

Guy Delva, de  retour à Ranmase pour un sujet qui le tient à cœur (le dossier de Jean Dominique) est presqu`arrivé à la conclusion que Jean Bertrand Aristide serait le cerveau de ce crime et qu`il est inconcevable qu`il ne soit pas le premier inculpé dans le rapport en même temps qu`il demande au gouvernement d’assurer la sécurité des juges en charge du dossier.

“J`ai des informations pertinentes qui me portent à croire que l`ancien président Aristide a des comptes à rendre à la justice dans le cadre de ce dossier et il serait de bon ton qu`il puisse se mettre à la disposition des magistrats de même que Mme Mirlande Lubérus considérée comme le cerveau intellectuel du crime“, a dit le responsable de SOS Journalistes. Les autres invités à l`émission  étaient plus prudents se contentant de demander à M. Delva de ne pas entraver l`enquête judiciaire par des déclarations hâtives et qui compromettent aussi l`autorité du juge en charge de cette affaire.

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