Monday, April 29, 2024
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Préval prend un virage dangereux

Ranmase : René Préval  prend un virage dangereux à l’approche de l’atterrissage final
Un vrai show à l’américaine, voilà à quoi se résume depuis quelques semaines d’ailleurs l’émission de débats politiques la plus populaire du pays et dans la communauté haïtienne à l’étranger. La raison de ce grand intérêt autour de Ranmase: l’impopularité grandissante d’un président pourtant qui aborde la dernière ligne droite avant son sprint final et le drame du 12 Janvier qui oblige la station (Cataïbes FM) à émettre sous une tente et en face des auditeurs qui guettaient l’occasion d’observer par eux-mêmes le secret de la réussite de cette curiosité du cadran.

Ranmase : René Préval  prend un virage dangereux à l’approche de l’atterrissage final
Un vrai show à l’américaine, voilà à quoi se résume depuis quelques semaines d’ailleurs l’émission de débats politiques la plus populaire du pays et dans la communauté haïtienne à l’étranger. La raison de ce grand intérêt autour de Ranmase: l’impopularité grandissante d’un président pourtant qui aborde la dernière ligne droite avant son sprint final et le drame du 12 Janvier qui oblige la station (Cataïbes FM) à émettre sous une tente et en face des auditeurs qui guettaient l’occasion d’observer par eux-mêmes le secret de la réussite de cette curiosité du cadran

Et pour preuve, hier samedi, deux manifestations organisées dans la capitale par des syndicalistes, des employés révoqués de l’administration publique  mêlés à quelques étudiants et des militants politiques se sont convergées vers les studios de fortune de la radio où les organisateurs ont eu la chance de pouvoir exprimer leurs déceptions quand à la gestion de René Préval dont ils ont réclamé la démission en direct à Ranmase.

Deux autres manifestations tenues pour les mêmes raisons à Thiotte et à Jacmel, dans le Sud-est et qui ont eu un meilleur succès populaire (plusieurs milliers de personnes) ont aussi été rapportées en direct par les correspondants sur place. Les juristes Reynold George (ALAH) et René Julien (Amicale des Juristes) ainsi que le Dr George Michel se sont chargés du reste avec des dénonciations à outrance d’un régime qui a outrepassé ses droits avec une décision frisant l’indécence offrant le pays sur un plateau d’or aux étrangers de tout poil et de tout acabit, en particulier à un Bill Clinton que le Dr Michel ne porte visiblement pas dans son coeur: “Si je le rencontre, il me tend la main, je vais la lui refuser pour les nombreux mensonges qu’il a donnés au peuple haïtien du temps de sa splendeur à la maison blanche”, s’est emporté l’historien et ancien membre de l’Assemblée constituante.

Me George qui a révélé qu’il va plaider aux Cayes cette semaine en compagnie de Me Févry pour l’application de la loi d’Urgence avec un commissaire du gouvernement qui avait décerné un mandat contre un membre de Fanmi Lavalas (Ti Pistol) sous prétexte que celui-ci avait violé la loi en manifestant contre le pouvoir promet d’entamer toutes les démarches nécessaires et les mouvements de protestation pour exiger le départ du pouvoir du président René Préval. “A partir d’aujourd’hui, c’est le Koukourouj que nous lançons contre Préval qui ne doit pas atteindre le mois de Juin au palais national”,a dit Reynold George appelant les villes non encore concernées à entrer dans la lutte pour bien signifier au chef de l’Etat qu’on ne veut plus de lui à la tête du pays. La chanson n’est pas nouvelle chez Me Julien qui croit que l’équipe en place a donné la preuve par quatre qu’elle n’a ni les moyens, ni la volonté ni la confiance nécessaire pour présider aux destinées de la nation. “La loi sur l’Etat d’urgence est immorale, cynique et indécente et voilà que Me George vient de me faire remarquer qu’elle est aussi inconstitutionnelle en ce sens qu’elle pense pouvoir restreindre les libertés individuelles et fondamentales garanties par la constitution  de 1987”, s’est emporté l’ancien candidat à la présidence qui dit appuyer toute manifestation à caractère pacifique visant à faire échec au « plan macabre du président René Préval ».

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