Port-au-Prince – 28 Octobre 2021 – Par YPM – « Notre pays s’éteint et disparaît à petit feu ! » Tel est le cri d’alarme lancé par des associations patronales dans une correspondance en date du 28 octobre dernier et adressée au Premier Ariel Henry. Selon les signataires de cette correspondance dont, la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH), la Chambre de Commerce Américaine en Haïti (AMCHAM), l’Association des Industries d’Haïti) l’ Adih et l’Association Touristique d’Haïti (ATH), l’insécurité et la peur qui règnent sur le territoire empêche tout mouvement de personnes et de biens sur le territoire.
Les associations n’ont pas manqué d’attirer l’attention du Premier Ministre sur la paralysie dans la distribution des produits pétroliers qui causent entre autres la fermeture d’hôpitaux laissant pour compte les malades et l’obstruction des centres de santé qui pourrait être assimilée à « un crime contre l’humanité ». Le constat des associations patronales de la non disponibilité du carburant s’est étendue aux compagnies de communication qui ne peuvent desservir convenablement la population, aux secteurs de l’industrie, de services, de petits, et moyens et grands commerces générateurs de quelques emplois et qui sont aujourd’hui menacés.
« Frustrées », les associations patronales disent dénoncer une apparente passivité des autorités face à cette descente aux enfers et appelle en conséquence à des actions concrètes pour combattre ces fléaux qui visent à détruire la nation.
La CCIH, la AMCHAM, l’Adih et l’ATH demandent au Premier Ariel Henry d’assumer son rôle de rassembleur, de faire usage du droit d’engager la nation pour prendre toutes les dispositions nécessaires, urgentes voire impopulaires mais obligatoires pour la survie du pays et rétablir l’état de droit sur le territoire national en commençant par la livraison du carburant à travers les 10 départements.
