Vie politique : un groupe de parlementaires de l’opposition travaillent sur une vision alternative au pouvoir actuel
Dans un document titré « Déclaration de Principe », ces parlementaires de l’opposition, membres de la 48e législature ont fait état d’un certain nombre de manquements au processus démocratique dont le chef de l’Etat s’est rendu coupable depuis sa prise de fonction en Février 2005 pour arriver à la conclusion de mettre sur pied au plus vite un regroupement des partis politiques, de la société civile organisée et de toutes les autres forces vives de la nation en vue de concevoir et de proposer au peuple haïtien une vision de Développement qui lui permettra de regarder l’avenir du pays à court, moyen et long terme.
Vie politique : un groupe de parlementaires de l’opposition travaillent sur une vision alternative au pouvoir actuel
Dans un document titré « Déclaration de Principe », ces parlementaires de l’opposition, membres de la 48e législature ont fait état d’un certain nombre de manquements au processus démocratique dont le chef de l’Etat s’est rendu coupable depuis sa prise de fonction en Février 2005 pour arriver à la conclusion de mettre sur pied au plus vite un regroupement des partis politiques, de la société civile organisée et de toutes les autres forces vives de la nation en vue de concevoir et de proposer au peuple haïtien une vision de Développement qui lui permettra de regarder l’avenir du pays à court, moyen et long terme
Les signataires parmi lesquels on retrouve des noms comme les sénateurs Evalière Beauplan, Edmonde Supplice Beauzile, Youri Latortue, Andrice Riché ou des députés comme Steven Benoit, Esdras Fabien, Jean David Genesté, Eloun Doréus sont revenus, dans le texte en 17 points, sur des sujets sensibles comme les élections qui ne sont jamais organisées à temps pendant la présidence de René Préval (avec le dirigisme du palais national que l’on connaît) et aussi sur des suspicions de corruption notamment pour les fonds d’urgence qui planent sur l’équipe en place. Le texte publié ce lundi, 6 mois après la catastrophe, dénonce aussi les conditions infrahumaines dans lesquelles vivent près de deux millions de victimes du 12 Janvier alors que des fonds ont été collectés à travers la solidarité internationale et aussi à travers le trésor public. Ils ont été dilapidés par les hommes du pouvoir au lieu de servir à la gestion de l’urgence, déplorent les signataires. Le groupe ne reconnaît aucune circonstance atténuante au président Préval ; au contraire, ils croient même que le chef de l’Etat met tout en œuvre pour compliquer encore davantage la situation de ce peuple en détresse.