Monday, April 29, 2024
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Covid-19 : les maladies mentales, une pandémie « parallèle »

Entretien avec le psychologue, Dr Jean Abède Alexandre
La pandémie de Covid-19 a généré une « épidémie parallèle » : la détérioration de la santé mentale, en particulier chez les jeunes. L’Organisation de la Santé (OMS) met en place une nouvelle coalition de la santé mentale pour aider les Etats à faire face à ce problème.
« La maladie mentale fait des ravages, tant chez ceux qui étaient déjà à risque que chez ceux qui n’ont jamais cherché à bénéficier d’un soutien en matière de santé mentale auparavant », a indiqué jeudi le Dr Hans Kluge, Directeur de l’OMS Europe lors d’un point de presse.

Actuellement, le monde fait face à un « paradoxe épidémique », avec d’un côté l’espoir suscité par les vaccins et de l’autre les risques générés par les formes variantes du virus.

« Ce paradoxe, où les communautés sentent que la fin est en vue avec le vaccin mais sont en même temps appelées à adhérer à des mesures restrictives face à une nouvelle menace, provoque des tensions, de l’angoisse, de la fatigue et de la confusion. Cela est tout à fait compréhensible dans ces circonstances », a indiqué le chef de l’OMS Europe.
Un jeune sur deux souffre de dépression et d’anxiété

Selon l’Organisation internationale du travail, la moitié des jeunes de 18 à 29 ans sont sujets à la dépression et à l’anxiété et jusqu’à 20 % des travailleurs de la santé souffrent d’anxiété et de dépression.

« Donner des moyens d’action aux responsables de la santé dans les pays, en particulier en temps de crise, est une priorité pour l’OMS Europe », a déclaré le Dr Kluge qui a annoncé la création d’une « Coalition pour la santé mentale ».

« N’oublions pas les leçons que nous avons apprises avec tant de dureté : ouvrir et fermer, confiner et déconfiner rapidement, c’est une mauvaise stratégie », a estimé le chef de l’OMS Europe.

Il a recommandé que l’introduction et la levée progressive des mesures soient basées sur des critères épidémiologiques « pour permettre aux économies de survivre et de minimiser les effets collatéraux. Notre approche doit être mesurée, elle doit être retenue ».

SOURCE : ONU INFO

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