Monday, April 29, 2024
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Crise politico-électorale en Haïti : quand l’ambiguité crée l’incertitude

Invités sur MCTV (Ch 283 Comcast) à commenter l’actualité politique de la semaine écoulée, deux anciens anciens parlementaires Josué Salomon (député de l’OPL-Belladères à la 46ème législature) et Babeau Villier (député de Fanmi Lavalas-Lascahobas à la 47ème) ont présenté hier samedi et ce matin les positions de leur parti respectif face à la crise politico-électorale qui a abouti à la démission du premier Laurent Lamothe suite à une radicalisation d’une frange de l’opposition qui réclame le départ du pouvoir du président Martelly.

Dès sa première intervention à cette émission, le représentant de l’OPL dans le Massachusetts a épinglé son collègue de Fanmi Lavalas, , en qualifiant d’ambigue la position du parti de Jean-Bertrand Aristide face au pouvoir de Martelly. « L’OPL exprime clairement son opposition par le biais de ses députés et sénateurs à la tribune du parlement. Fanmi Lavalas veut être à la fois dans les rues et à la table des négociations » a lancé  Josué Salomon.

« Notre position est restée la même. Nous sommes contre le « Rache Manyok » mais Fanmi Lavalas doit accompagner les masses populaires dans leurs revendications » a répliqué l’ancien député de Lascahobas.
Autre point de désaccord entre les deux anciens parlementaires : Josué Salomon ne serait pas opposé à un « rallongement » du mandant de la 49ème législature alors que le porte-parole de Fanmi Lavalas à Boston y voit une « violation de la Constitution ».
Intervenant sur la démission de Laurent Lamothe, Babeau Villier parle plutôt de «décision à l’oral » puisque l’ancien chef de la primature n’a pas formellement écrit au parlement haïtien pour signifier sa décision. Pour l’ancien député de l’OPL, «Ce n’est pas une exigence constitutionnelle ». Une déclaration en parfaite contradiction avec la position soutenue cette semaine par le sénateur de l’OPL Anick François Joseph.

Un extrait de l’émission

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